Allocutions de l'ambassadeur de Prosérès

Serions nous les gendarmes de l'Attique, chargés de protéger la liberté (que d'ailleurs vous semblez toujours prendre pour sinonyme de démocratie) et d'occir tous les représentants d'un pouvoir que nous, nous, observateurs extérieurs et ignorants, penserions tyrannique?

Avez-vous pensé aux conséquences dramatiques que peuvent entraîner une guerre? Qu'en dirons les autres cités, à la tête desquelles se trouvent aussi des rois? Elles se sentirons menacées par nous, et pourraient bien décider de se liguer pour nous détruire. Pensez-vous aussi à nos hommes, qui seront envoyés défendre un peuple - si tant est que ce que dit ce soi-disant ambassadeur est vrai - qu'ils n'ont jamais connu? En cas de défaite, que se passera-t-il? Nous nous retrouverons à la merci des autres cités de l'Attique, sans défense!

Qui vous donne le droit d'aller intervenir? Tant que nous ne savons pas clairement et distinctement ce qui se trame en Eubée, il est pour moi hors de question d'aller placer notre armée à la disposition du premier venu qui la réclame!! Je demande une enquête approfondie sur la question, une enquête de plusieurs citoyens athéniens afin d'en savoir plus!
Mais, je vous en prie, ne commencons pas à aller prodiguer une pseudo-liberté chez nos voisins, et faisons d'abord le ménage chez nous! Nous ne sommes pas non plus un modèle de droiture et d'innocence!

Un peuple qu'ils ne connaissent pas? Mais la similitude d'idéal fais qu'ils se connaissent, même plus, qu'ils sont frères!
Que pourrait déclencher une guerre, à part hâter l'explosion d'une poudrière qui finira bien par éclater un jour? Déclencher la guerre ne sera qu'un moyen de faire qu'elle explose à notre avantage, et tout cela en protégeant nos idéaux!
Si notre idée est menacée, oui, nous DEVONS devenir les gendarmes de l'attique! Oui, nous devons aller sauver ce peuple, car, comme nous, il tente de se frayer un chemin vers la lumière à travers la tyrannie!
Et un jour, peut-être, tout l'Attique, tout le Péloponese, tout l'Ionie, toutes les Iles Grecques et même jusqu'à la Thrace seront unies sous la même bannière de la DEMCORATIE!

Artos arrive sur la place et entend le discour de zoroastre

Les discours sont bien beau mais que connais tu de la guerre ? En a tu deja fait l'experience ? Non bien evidemment !! Lors de la prochaine guerre retrouve toi en premiere ligne et on vera si la guerre est necessaire.

Eclate d'un grand rire

Avant de vouloir aller aidé un peuple, je suis tout a fait d'accord avec Solon envoyons une delegation athenienne pour voir comment est traité ce pays sous la tutelle de la tyranie mais je crois bien qu'elle n'est pas en si mauvais etat que ca.
Et Zoroastre toutes les tyrannies ne sont pas necessairement nefaste pour un pays certe au bout d'un moment il faut savoir evoluer mais qui te dit que Eubee est prete a evolué ? Personne ! Laissons donc cette etat la ou il est pour le moment et finissons de securisé notre territoire.Il sera toujours temps d'aider les autre plus tard. Ne soyons pas pressez de devenir "les Gendarme de L'Attique".

Pas fait l'expérience de la Guerre? Hé bien, mon cher Artos, tu ne connais pas vraiment ma vie... J'ai fait l'expérience d'autant de combats que toi, et je n'y ai pas laissé mes oreilles, moi...

Je retiens de ton discours que tu fais l'éloge de la tyrannie? Qu'est-ce que cela?

Tous ceux qui se sont prononcés en faveur du roi d'Eubée n'ont fait preuve que d'un quiètisme inquiétant et d'une mollesse absourdissante! Comment pouvez vous manifester une telle complaisance envers l'exact opposé de l'idéal qui se doit d'animer ces murs? Vous trahissez Athènes même, et elle en souffrira!

Une fois parvenus à vos magistratures confortables, vous ne songez plus qu'à voir passer le temps... Mais vous n'acceptez aucune réforme!

Un projet pour reformer l'Ecclesia vous parait-il un peu réformateur? Hop, vous le refusez bien vite! Evidemment, il ne faut pas mettre en danger la tranquille croissance de votre petit bedon...

Athènes payera au centuple chacune de vos hésitations; et là, en ce moment, ce sont des gens qui partagent nos idées qui combattent et qui vont crever comme des chiens, en nous maudissant dans leur dernier râle, n'ayant même pas le réconfort de savoir qu'ils meurent pour une cause réelle!

Il ne faut pas que nous soyions les gendarmes de l'attique! Il faut que nous en soyions l'armée triomphatrice, le flambeau brûlant et la voix implacable!

Athènes va-t-elle encore manquer à ce qui est son devoir, par l'essence même de ce dont elle se réclame?

Notre affaire n'est pas d faire de petites affaires; notre affaire est de faire que la démocratie se répande dans la Grèce entière, faisant d'elle une nation unie par la similitude d'opinion et de régime politiques, une nation que rien ne séparera de la grandeur!

Et toi de la guerre .Tu me dis que tu en as fait l'experience et bien reflechie a ce qui s'est passé quand tu y etais. On dirait que tu la considere comme un jeu !

Que sais tu des hommes qui se battent pour la liberté en Eubee? Tu y ais aller ? Si oui pourquoi ne nous la tu pas fait signaler ?

Tu dis que je protege la tyranie et bien non je protege la paix avec un etat qui n'a cas se debrouiller tout seul. Et si tu veux l'aidé et bien vas-y ou propose a athene de les aidés sans le faire sur le podium .

Solon soupire en entendant Zoroastre...

-Allons bon...ne commence pas à déformer les dires d'Artos, à faire dériver le sujet, et à prononcer des inepties sous couvert de figures de style! Tu délires même, en disant que nous sommes les frères des prétendus oppressés d'Eubée, parce que nous partageons un même idéal. Que sais-tu des aspirations de ce peuple, en réalité? Rien!! Rien ne te dit qu'une fois libérés, ils feront preuve de reconnaissance et entameront un régime démocratique. Ils peuvent très bien placer un autre roi à la place de l'ancien. Tes idéaux t'obscurcissent l'esprit, tu ne vois que la théorie en oubliant la réalité. Il est impossible de prédire la fin d'une guerre et ses conséquences.

Tu prétends que nous faisons preuve d'immobilisme et de quiètisme? Mais que viens-je de faire, si ce n'est justement de prendre l'initiative de demander à former une commission? S'il y a immobilisme, il vient de personnes comme toi, qui contrecarrent les projets par des belles paroles sans fond, pas de nous.

Notre affaire n'est pas de faire se répandre la démocratie. Sais-tu pourquoi? Parce que son principe est la liberté d'expression, or en allant imposer de force ce régime, cette liberté, tu la détruis car nul ne te dit que les citoyens qui la reçoivent en veulent. Ote toi cette idée de la tête, selon laquelle nous sommes des modèles et que tout le monde doit nous immiter. Laissons les peuples se changer d'eux-mêmes.

S'il y a preuve d'une tyrannie sanglante en Eubée, et que tous nos hommes sont d'accord pour intervenir, alors certes le régime devrait être renversé...et encore, je recommande de prendre avec des pincettes ce genre d'opération. Mais il est hors de question, vous m'entendez, hors de question, de commencer à vouloir démocratiser tout l'Attique. Ces rêves de grandeur ne sont que folie. Ils nous mèneraient à notre perte.

Demander à former une commission? Où ça? Sur quoi? C'est tres bien de demander ça, tant que ça ne remet pas sur le tapis un projet qui n'a pas été accepté...
De plus, une révolution démocratique aboutit rarement à un régime monarchique... Là, mon cher, je crois que c'est toi qui délire. S'il voulaient un Roi, qu'auraient-ils besoin de se révolter, vu qu'ils en ont déjà un, qui ne semble pas pire qu'un autre?
D'autre part, tu me taxes d'immobilisme. C'est marrant, ça. Mais a chaque fois que je présente un projet qui vient changer les choses, pof, tout le monde so'ffusque. "Quoi? Une commission pour remanier l'Ecclesia? Oh, non, surtout pas, ca nous ferais perdre du pouvoir, à nous autres petits bouleutes ventrus. Surtout pas!"
Les seuls projets contrecarrés que j'aie vu sont ceux qui auraient pu faire quelque chose... Voter un projet de routes, c'est sûr, c'est BEAUCOUP moins risqué.
De plus, tu délires à plein régime en disant que nous irions "imposer de force" un régime... Nous irions tout simplement aider ceux qui la veulent voir apparaître. La tyrannie, la monarchie sont l'apanage d'une poignée, tandis que la démocratie est l'apanage de tous... Si force il y avait, la force profiterait au plus grand nombre. Donc... Tout va bien. Et, OUI, je pense qu'Athènes est un modèle, et je pense que les autres peuples ne doivent pas seulement l'imiter, mais qu'elles doit les mener à s'identifier à elle! Athènes doit faire oeuvre de propagande et de propagation!
Il y a une tyrannie sanglante en Eubée, car toute les tyrannie sont des tyrannies sanglantes! Le pouvoir au mains d'un Roi, d'un Roi désigné par les actes impies de l'hérédité, ce pouvoir est souillé non seulement par le sang de ceux qui l'oppressent, mais par les larmes qu'y versent les Dieux!
Je maintiens que la Monarchie n'est pas seulement un régime absurde, qu'elle est aussi un régime impie!
Athènes doit faire honneur à la raison et aux Dieux en ouvrant la voie à la lumière dans ces pays où l'ombre exerce son écrasant pouvoir à son su et à son vu! Nous ne pouvons rester comme les trois singes d'orient : a la fois sourd, aveugles et muets! Sourds aux plaintes de ceux que la douleur rend nos frères; aveugles à l'ombre qui s'accumule autour de nous, et qui commence même à poindre en notre sein, par la main des trop modérés; muets et soumis devant une révolution qui se meurt alors qu'elle aurait pu vivre, vivre et resplendir à nos côtés glorieux!
Tu affirmes qu'il est hors de question de démocratiser l'Attique... De quoi as tu peur? Tu es parvenu à une magistrature, alors tu veux conserver ton pouvoir, ayant peur qu'une démocratie immense te le ravisse? Ou alors as tu peu d'un rêve qui transcendera ta vie, celle de ton fils, celle se don fils après lui? D'un rêve qui mûrira au cours des générations, et auquel nous nous devons d'appliquer dès maintenant un tuteur?
Et tu parles de perte d'Athènes; mais j'affirme que si Athènes reste sourde, muette et aveugle comme elle se prépare à le rester, elle est déjà perdue!

Où ça? et bien quelques messages plus hauts tout simplement. Approuvée par Artos en plus.

Une révolution démocratique aboutit rarement à un régime démocratique? hum je vais utiliser un exemple HJ pour te prouver le contraire (-->Napoléon après 1789, c'était quand même un régime impérial). Comme tu peux le voir, ça peut quand même arriver.

Au cas où tu l'aurais oublié, j'ai voté pour la commission qui devait remanier l'ecclesia. Donc merci de ne pas m'associer à tes "petits bouleutes ventrus".

Quand je parle d'aller imposer de force un régime, je parle non pas d'Eubée mais des autres royautés en Attique. Car c'est bien ce que tu ferais si l'on continuait dans ton idée, non?

Si les peuples doivent nous imiter, alors ils doivent le faire d'eux mêmes, l'initiative doit venir d'eux, sans que nous les y forcions.

Je te prie de ne pas faire de faux constats. Tu ne sais rien sur ce qui se passe en Eubée, surtout pas par la bouche d'un homme dont nous ne savons rien de sa vraie fonction. Seul le roi est un intermédiaire valable, et pour lui on est loin de ta "tyrannie sanglante". Pour le moment, je me range donc à son opinion.

De quoi ai-je peur? Je me fiche de mon pouvoir, je pense à l'avenir d'Athènes, comme je l'ai dit. Ta "démocratie immense" a plus de chance d'être un rêve funeste qu'une aspiration divine.

Personellement je pense qu'une intervention de nos troupes pour forcer le Roi d'Eubée à abdiquer reste une opération très périlleuse. Le Roi d'Eubée pourrait facilement appeler les royaumes environnants à son secours et former une coalition contre Athène. Au pire, il donnera aux Perse un pretexte pour pénétrer en Attique si le roi demande leur soutien.
La politique qu nous allons mener à l'encontre de l'Eubée va déterminer la façon dont vont nous voir les états étrangers. Allons nous composer avec les peuples ou avec les rois?
Si nous choisissons les Rois, la sécurité de notre citée sera assuré à court terme, mais finalement, un roi suffisament puissant arrivera un jour, imposera sa domination aux athéniens qui ne pourront compter sur le soutien des masses pour se liberer.
Si nous choisissons les peuples, nul doute que l'avenir et l'intégrité de la cité devient incertain, et les nombreux royaumes qui peuple l'Egée ne nous considererons jamais comme des interlocuteurs fiables. Ils nous verront comme une population enragée qui perturbe leur habitudes ancestrale. Seul les traités que nous établirons avec des régimes nous ressemblant seront valables. Mais en contreparti, que de prestique! Nul doute que notre modèle se propagera et que les peuples se ralliront à notre effort de guerre. Pourquoi croyez vous que l'Eubéen est ici? Athène s'est battu contre les Rois, a imposé la démocratie, la liberté d'action et d'expression, la possibilité de s'impliquer dans la politique de la cité. Intervenons en Eubée! C'est notre meuilleur moyen de démontrer la legitimité de nos idée, de notre régime!
Evidemment je ne peut accepter qu'un étranger, acceuillit dans notre citée, se permette d'emblée de traiter le gouvernement de tyrannique. Saches que ces arguments sont tout simplement une insulte et que le peuple est en droit de demander des excuses. Les autres arguments que tu proposes sont légitimes toutefois.
Evidemment monter une opération militaire n'est pas une mince affaire et nécessite un grand nombre de précautions:
- tout d'abord il faut établir quel sont les alliés du roi d'Eubée suceptible de nous attaquer
- Il faut que l'insurgé nous donne une preuve tangible de sa légitimité. C'est lui qui doit démarer la révolte, Athène ne peut qu'intervenir pour l'aider, elle ne peut en aucun cas attaquer la première puis prétendre que c'était pour une bonne cause. Sans quoi notre crédit internationale est ruinés.
Bref, je suis pour un intervention en Eubée si le besoin s'en fait sentir, mais il faut dans ce cas imperativement prendre contact avec TOUT les royaumes environnent pour éviter toute mauvaise surprise.
Si le peuple d'eubée se révolte, notre intervention sera facilités
Si l'opération est trop risqué et que les risques de coalition contre nous sont trops fort, je doute que l'on puisse entreprendre quoique ce soit pour l'heure.

Lit encore tout ces discours enflammés et ne peut s'empecher de soupirer face au dernier discour bien que plus reservé toujours aussi grotesque.

Une guerre ou une aide militaire a un autre etat ne nous servirait a rien. Le roi d'ebee nous avait montré ses sentiments d'amitier pour nous. Il ne se montre pas sanginaire envers son peuple je ne vois donc pas la raison de cette revolte. Encore s'il y avait eu un tyran sanguinaire et cruelle je n'aurais pas été contre le fait d'intervenir. Mais la a quoi bon ?

De plus une guerre coute chere, tres chere. Le fait d'aidé les revoltés n'aient pas sur que nous serons remboursé.

Et pour repondre a ta question citoyen Aristarque , Eubee est un pays essentiellement commercant dans les cereales. Ce qui fait qu'ils doivent avoir enormement d'allier crée par ses relations commerciales pour les aidés en cas d'attaque.

De plus tous les peuples ne veulent pas forcement se voir en democratie. Certaine personnes prefere etre dirigé par d'autre. Meme dans notre cité.

Enfin nos alliers a nous sont des tyranies. Si nous agissons sans vraie resons contre un tyran conciliant avec sa population et plutot bien aimé (ce qui m'avait laissé comme impression) nous perderons nos alliés.

Tous les peuples sont fait pour la démocratie. Le pouvoir est l'essence même de l'existence, car il est la manière d'exister en disposant de soi même. Un Roi ne dirige pas un peuple, car un peuple qui ne commande pas n'est pas un peuple.
Je n'en dirai pas plus. Athènes s'enlise et s'empâte. Athènes en payera les conséquences un jour ou l'autre.

Zoroastre s'en va. A quoi bon continuer ce débat? Athènes allait bientôt trembler, mais, malgrè son écoeurement, il avait au moins essayé.

HJ:
Napoléon?
Mauvais exemple. Napoléon a fait une révolution de type despotique, et la révolution Française était une révolution de type républicain. Elle a abouti à une république, tandis que Napoléon a abouti à un despotisme. Donc, les deux ont remplit le objectifs. Il se trouve seulement que Napoléon a profité de la faiblesse du régime de la fin du XVIIIeme siècle (décadence du directoire et tout ça) pour s'imposer comme un sauveur.
Il n'y a donc là ni révolution démocratique, ni révolution monarchique.
De plus, je trouve déplacé d'utiliser le HJ pour répondre, et cela pour deux raisons. Premièrement parce qu'il est absurde d'utiliser quelque chose qui n'a jamais eu lieu comme argument fondamental d'un discours; les petits clins d'oeils à notre époque sont acceptables et tout à fait marrants, s'ils ne constituent pas un argument en eux-mêmes. Et, secondement, parce que je ne pense absolument pas ce que pense Zoroastre. Son ultra-démocratisme est, au delà de l'exercice de style qu'il représente pour moi, un moyen pour lui de préparer quelque chose, et un moyen de le différencier un peu de la masse apathique. Il est déséspéré, profondément amoureux d'Athènes, et cherche à tout prix à faire quelque chose, se préoccupant plus, en fait, de l'action que du principe; or, répondre HJ, c'est me répondre à moi, ce qui n'est donc pas indiqué dans ce cas là.

Etranger, tes requetes sont peut être légitime... ou peut être pas.
Mais quoiqu'il en soit, saches que aujourd'hui tu n'a été qu'un simple fauteur de trouble, venu insulter notre démocratie et nos citoyens. Depuis quand un étranger se permet d'accuser les assemblées de ne pas représenter le peuple?
Pourquoi crois-tu que nous avons créer de tel institutions, c'est justement pour éviter ce genre de stupidité /désignant la foule en train de se quereller/ qui ne fait nullement avancé notre démocratie.
Nous n'avons pas de compte à te rendre alors garde toi bien de parler d'un système que tu ne connais pas. L'Ecclesia, la Boulée, L'Héliée sont composé par des citoyens; et ont été fait par les citoyens pour défendre le bien d'Athène. Chaqun de nous peut s'y exprimer librement.
Si votre Roi est un tyran, Athène interviendra. Mais en ammeutant de la sorte les athéniens tu viens de nous transmettre une mauvaise image de celui que tu représente. Comment composer avec quelqu'un qui à peine arrivé traite les magistrats élus de tyrans?

/se retournant vers Artos/
Artos,
Je suis conscient que chaque cité, chaque peuple a ses particularismes, sa culture et que imposer le modèle athénien directement n'est pas une bonne chose. Mais, je suis persuadé que les populations se rendront compte d'eux même des bienfaits de notre système. Si le peuple eubéen manifeste un désire ardent de renverser sa monarchie, je ne vois pas en quoi intervenir, après avoir pris les précautions diplomatiques nécéssaire, ne serait pas une bonne chose.

Ce que je critique avant tout chez cet "émissaire", c'est son comportement, en territoire étranger, cet arrogance qui lui fait confondre démocratie et anarchie.

Tu aurais pu prendre contact avec n'importe quel citoyen, il se serait chargé de convaincre la Boulée et l'Ecclésia de te recevoir.


/s'adressant à la foule, à voix forte/
Citoyens! Ou est passé votre honneur?
Comment en est-on arrivé à un niveau aussi bas!
Se jetter des pierres!
Des Legumes!!
Mais que doivent penser les Dieux du haut l'Olympe?? Quel beau spectacle vous leur offrez la! J'en aurais rit si la honte ne m'avais pas envahit.
Mais suffit-il que n'importe quel inconnu se présente devant vous et accuse vos assemblées d'être tyrannique pour que vous vous lanciez dans une mélée ridicule? Ou prétende sacager l'Ecclésia?
Resaisissez vous!
Si l'un d'entre vous a une requete, il peut la présenter sur le champ, lors des scéances de l'Ecclésia!
Si vous avez moin de trente ans, transmettez vos requetes à vos ainés qui se chargerons d'en faire part à l'Assemblée.

Je n'ai rien à rajouter.
/Aristarque lança un regard noir à la foule pour montrer son mécontentement puis descendit du podim furieux pour revenir chez lui, où l'attendait une foule de document à propos des affaires agricoles d'Athène/

L'ambassadeur de Prosérès écoute Aristarque et lui répond, nullement impressionné par ses paroles :

Et qui es tu, toi ? Encore un citoyen inconnu venu ici pour gagner du prestige et des oboles en se réclamant du peuple ?

Athènes est la mère des démocraties et quelques dirigeants refusent d'aider ses fils pour une amitié personnelle d'un aristocrate avec le Roi d'Eubée !
Toi qui clame haut et fort qu'Athènes ne doit pas intervenir, pourquoi n'as tu pas pris la parole quand Prosérès, que tu traites si facilement, as pris sur lui de nourrir Athènes pendant la famine ? ...

Faut-il donc que l'aide se fasse dans un seul sens ? Quand Athènes crevait de faim, qui l'a nourri si ce n'est Prosérès et les démocrates eubéens ?
Mais voila, la démocratie est considérée ici non pas comme un droit mais comme un privilège et seuls des athéniens pourraient le posséder. Mais moi je dis qu'Athènes est entourée de cités dans lesquelles vivent des Tsartias ou des Rois de Spartes qui n'attendent qu'une faiblesse pour l'envahir et au lieu de chercher à se renforcer, cette indolente cité préfère regarder périr ses frères démocrates parce qu'elle a peur !

Et si les athéniens manifestent leurs volonté avec des caillous ou des légumes, je n'y trouve rien à redire car vois tu, mon peuple en est réduit à se battre contre les armées royales avec des caillous aussi, et personne ne le plaint, lui !

Solon soupire à nouveau, puis reprend la parole :

-Je pense que le temps des palabres est passé. Nous n'avançons pas. Je demande à ce que ma proposition de commission soit passée au vote. Il n'est nul besoin d'éterniser le dialogue en une glose inutile. Cette proposition devrait plaire à tout le monde. C'est une issue raisonnable qui nous permettra de mieux étudier la question.

L'envoyé interpelle Solon

Eh quoi, néocore d'Athéna ! N'es tu pas un sage et un bouleute ? Ta voix ne compte-t-elle pas au sein de l'assemblée de la Boulé ?

Toi qui crois de telles choses, pourquoi n'irais tu pas convaincre ton Epistate et ses amis ? Si je suis reçu, alors c'est que la démocratie n'aura pas été complétement oubliée à Athènes.

Ou mieux, pourquoi ne pas me recevoir comme le Roi lui même au sein de l'Ecclésia ? Ce qu'on offre à un Roi, ne peut-on l'offrir à tout un peuple ?

Zoroastre a un sourire moqueur

Oh, mais la Boulê ne voudrait pas froisser son illustre et royal invité... La Boulê a des principes, vois tu : elle préfère accueillir la tyrannie qui se légitime par l'action écrasante d'une poignée d'homme, plutôt que la démocratie qui se légitime par la plainte d'une foule d'hommes écrasés... La Boulê a de beaux principes n'est-ce pas?

Ambassadeur, tu ferais mieux de demander être reçu à l'Ecclesia. La Boulê ne pourra rien pour toi, elle n'est plus rien, a part un corps de fonctionnaires ventripotent, a peine bon à voter des routes.

Va à l'Ecclesia, tu sauras ce qu'est la voix d'un peuple, et tout ce qu'il peut faire.

Les partisans de Zoroastre mais aussi quelques autres l'acclament à ces propos. L'agitation monte d'un cran quand de nouvelles personnes, montées sur l'agora, se mettent à leur tour à s'en prendre aux partisans d'autres personnalités.
Des voix s'élèvent du "clan Zoroastre" :

- Abattons la Boulé ! Elle ne sert à rien !

- Il faut pendre tout les bouleutes à commencer par les aristocrates !

- Mort aux traitres !

- Tous à la Boulé pour tout y bruler ! Le pouvoir au peuple !

- Vive la démocratie, la vraie !

- Elisons un vrai chef pour nous guider ! Plus de partage du pouvoir entre les corrompus !

- Remettez le pouvoir à ceux qui savent en user !

Immédiatement, les partisans d'autres orateurs comme Artos ou Pirus s'interposent

- Vous ne passerez pas !

- Espèce de traitres sans foi ni loi !

- Mort aux populistes inutiles !

- Le peuple c'est l'Ecclésia, pas vous !

Alors que la situation s'envenime, les orateurs présent s'aperçoivent que quelques hommes cachés dans la foule distribuent des armes aux gens ... Des épées sont tirées de part et d'autre ...

Zoroastre reste toujours d'un calme presque maladif, mais son sourire se fait plus cruel, et sa voix plus forte et plus profonde...

Voyez, vous qui êtes trop tièdes avec la démocratie, ce qu'est Athènes! Athènes est la patrie d'une idée qui ne souffrira pas d'être arrêtée par les scrupules inquiets d'une administration décadente! Athènes est une voix, une voix qui s'enflamme et qui brûle tout ce qui s'oppose à elle!

Peuple ! Il n'est plus temps de se voiler la face, mais il est temps de laisser libre a ta fureur enfouie, cette fureur que l'on a tenté de contenir à coups de promesses, mais que les Tièdes ont attisé en refusant les réformes! Que les décadents ont enflammé en restant amorphes!

Qu'est-ce que la Boulê? Des hommes choisi par les Dieux pour faire d'Athènes la plus grande des cités, le porte parole de son idéal Nouveau et Vrai! Et que fait-elle? Elle cajole le tyran et, en laissant un peuple, vos frères, subir le joug d'un tyran, c'est vous-mêmes qu'elle baillone!

Athènes à donner naissance à un idéal nouveau; mais il est temps de pousser plus loin la maïeutique, et d'accoucher pleinement cet idéal, que certains veulent dégoûter de la lumière du jour!

Athènes est la patrie du LOGOS, de la parole; il est temps que cette parole soit la vôtre!

/s'adressant à l'Emissaire/
Etranger, j'ai intervenu en ma qualité de citoyen point finale. Le fait que je sois inconnu ou célèbre, amibitieux ou non ne regarde que moi.Si j'ai commis un faute, seul mes paires peuvent me juger et eventuellement me condamner, pas toi. Et je me soumet aux lois d'Athène.
Je ne critique pas tes revendications, je suis aussi convaincu de la nécéssité des peuples à pouvoir participer à la politique de leur Etat, je critique ta façon de les présenter c'est à dire ameuter la foule en nous accusant de despotisme.

/A zoroastre/
Citoyen, c'est clairement un appel à l'insurection que tu pousses la. Pourquoi ne le dis-tu pas plus directement. On ne renverse pas un régime monarchique parcequ'il est monarchique. On le renverse lorsqu'il opprime sa population. Jusque là je n'a eu aucune preuve que c'était le cas en Eubée. Et de même, dans notre cité, je ne vois aucune trace de Despotisme. La Boulê est choisis par les Dieux, remettrai-tu en cause le choix des Dieux?
Cet emeute ne fait que menacer la cohésion de notre peuple et de notre démocratie. Le dialogue, le débat, ce sont les seules garanties de notre liberté. J'entend parmi la foule que certain veulent que l'on remette les pleins pouvoir à un individu pour qu'il punisse la Boule. J'en suis exaspéré, cela revient à revenirtout nos acquis démocratique.
Tu as plus de renomé que moi pour l'heure, ramène donc le calme parmi la foule avant qu'il y est des victimes. Dans tout les cas, nous enverrons des emissaires juger de la situation sur place avant d'intervenir... Ou... Ne masques plus ton langage et demande clairement à la population d'aller sacager les batiments qu'ils ont eux-même construit pour la Boulê. Dans le cas échéant tu défie les lois d'Athènes, en prétextant représenter le peuple. Or tu vois bien que tout le monde n'est pas de cet avis.
Bref, agis selon ta conscience, et j'espère que les Dieux sauront te conseiller.

Aristarque a quitté les lieux, priants pour qu'aucun malheureux citoyen n'y perde la vie.

HJ : Y va y avoir du sport ...

Entendant les paroles de Zoroastre, la foule de ses partisans, de ceux d'Ajax et de quelques autres poussent des vivats et s'avancent vers les partisans d'Artos et de Pirus, l'air menaçant. Ces derniers, toutefois, ne reculent pas d'un pouce et tirent leurs armes que d'autres personnes leur ont apparemment fournis ...

De nouvelles insultes et des injures se font entendre dans la foule mais il semblerait que la majorité se fasse jour dans le camp de Zoroastre et d'Ajax tandis que, curieux, de nouvelles personnes affluent vers l'agora. Des bruits d'agitation commencent à s'élever également des quartiers d'Athènes où il semble que des personnes soulèvent le peuple ...

Effrayés, quelques prêtres présents se précipitent aux Temples pour prier les Dieux tandis que les mères enlèvent leurs enfants de la place. Pourtant, certaines femmes restent ostensiblement présentes et participent aux "débats" ... et des enfants aussi.

Enfin, les hommes de la garde athénienne parviennent eux aussi sur l'agora. Une cinquantaine de garde désoeuvrés et ne sachant trop que faire; légèrement désaxés par rapport à la foule, ils paraissent discuter entre eux pour savoir quoi faire ...

De son côté, l'ambassadeur de Prosérès regarde les évênements, apparemment médusé de ce qui se passe sous ses yeux. Un moment, il fait mine de quitter le podium mais une bonne dizaine d'athéniens le regardant de travers lui font changer d'avis ...

Zoroastre élargit encore son sourire. Niahaha.

Oui, c'est un appel à l'insurrection...

J'appelle le peuple à se soulever et à enfin prendre le pouvoir qu'on lui tend depuis toutes ces années, qu'on lui tend sans qu'il puisse aller le prendre. J'estime que le temps de la bureaucratie ventripotente est finie, et que doit venir le règne d'une parole, d'un logos, libre et absolu! Que la parole du peuple soit Reine en une seule assemblée, que les institutions ne soient plus une barrière à la libre expression!

J'ai vu, là bas, en Orient, des communauté d'hommes qui vivaient ensemble, dans une même pièce immense, des gens qui formaient des communautés de milliers de citoyens, qui éduquaient leurs enfants, cultivaient leur terre, imprimaient leurs livres, jugaient leurs criminels, administraient leur domaine, tout cela par le vote, sans qu'un cri ou qu'une inquiétude ne s'élève; ils étaient pafaitement soudés, et j'ai compris alors ce qu'était la démocratie :

Peuple d'Athènes, la démocratie, c'est un Etat - Peuple, et non pas un Etat pour le peuple! La démocratie est un principe qui doit devenir une opportunité, pas une série d'opportunité qui forment un principe!

La démocratie, c'est un seul groupe, une administration collégiale, une administration qui se réunit tous les soirs pour décider de tout, pour établir des lois, sans que ce soient des administrateurs de métier, un groupe d'homme bien défini qui les promulgue dans leur dos!

La démocratie, c'est une cité formée de pâtres, de paysans, d'épiciers, de musiciens, de travailleurs qui revêtent ensemble la toge magistrale - car ils sont tous des magistrats! - et qui l'enlèvent ensemble pour revêtir leurs habits de travail!

La démocratie, ce n'est pas des assemblées qui hésitent à venir en aide à des frères qui tentent de voir la lumière; c'est cinq milliers d'hommes qui quittent la toge magistrale pour aller les libérer! C'est dix milliers d'hommes qui, le matin, travailleient au champ et qui, le soir, ont construit les trirèmes qui ont mené leurs troupes à la victoire!

Alors, oui, c'est un appel à l'insurrection; j'apelle à l'insurrection, si cela peut permettre d'établir une démocratie nouvelle et qui respecte enfin sa propre définition! Une démocratie qui ne soit pas le pouvoir PAR le peuple, mais le pouvoir DU peuple, le pouvoir DES habitants, sans distinction de rang!

Nous supprimerons la philosophie inutile - nous supprimerons le principe - tout cela EN LES REALISANT!

Alors qu'Aristarque s'éloignait du podium, il entendit le discours de Zoroastre... Il ne put s'empecher de ricaner un bref instant.

Un rève... les hommes ne sont pas parfait, dans ces 10 000 citoyens, il y a des fous, des truands, des tueurs, des laches, des ambitieux, des assasins, des démocrates. Vont-il tous retirer leur toge en concert et affronter l'ennemi. J'en doute.
Et ce n'est surement pas avec ce genre d'emeute qu'on y arrivera...

Aristarque se rendit compte que le brouhaha générale couvrait sa voix... Il s'éloigna donc du podium, recherchant le chef de la garde pour lui demander ce qu'il attendait pour agir.

HJ : Je ne répond pas encore à tout ça, je laisse le temps aux autres joueurs de se connecter et de répondre ou de tenter d'influencer à leur tour la foule ...

Artos regarde medusé la foule et zoroastre.

Mais citoyen tu es devenu fou ? Je ne te laisserais pas faire ta pseudo revolution . Comme tu voit tous les citoyens ne sont pas devenu insencé.

Artos eleve la voix pour se faire entendre de tous

Je demande a toutes les personnes ici presente de se disperser. Vous savez tous aussi bien que moi que cette pseudo revolution invoqué par Zoroastre n'est q'une immense abime sans fond pour notre democratie. Dispersez vous avant de ne faire des betises irremediables.

Artos se tourne vers un de ses gardes magistrales et lui murmure

Va vite cherchez la garde magistrale de la cité et la garde tout court pour faire dispersé tout le monde.

Puis de nouveau plus fort

Que toutes les personnes qui croivent en moi se dispersent. je vais en faire autant moi meme.

Artos commence a descendre l'estrade et attend les reactions de la foule.