. Le soldat et l'épée

En attendant, Solon, curieux, tente d'approcher le nouveau venu :

-Bonjour ! Qui ai-je le plaisir de rencontrer ?

Alcibiade s'approcha aussi. Son parfum le précédant. Les rubans de sa longue toge pourpe trainant derrière lui. Une tenue très féminine et provocante. Mais cela ne semblait pas troubler sa détermination.

Soit le bienvenu... Je suis Alcibiade fils de Clinias.

Alors que l'aubergiste éprouvait une certaine difficulté à pouvoir combler toutes les bouches assoifés, Héphaïstion, lui, se vit acceuillir les paroles d'un homme au visage emplis d'humilité. Relevant ses deux émeraudes pour le fixer volontairement, il resta plongé dans un silence presque religieux durant une bonne minute, avant de désigner humblement de la main, la chaise qui se tenait de l'autre côté de sa table. Accompagnant les paroles aux faits, il lui répondit de sa voix douce et pourtant virile:

- Héphaïstion, fils de Narcisse, noble étranger. Mais je t'en prie, prend place, il n'y a de paroles que nos jambes puissent soutenir éternellement.

Après quoi, il jeta un bref coup d'oeil à l'aubergiste pour lui faire comprendre qu'il aurait désormais deux commandes à prendre. Une fois ceci fait, il reporta son attention sur son ôte du moment et ajouta:

- Qui es-tu et que me vaut ton attention ?

A peine eut-il le temps d'achever sa phrase qu'un homme aux courbes éffiminées s'avança à sa table pour le saluer à son tour. Intrigué par tant d'attentions, Héphaïstion n'en fit pourtant rien ressentir à ces deux interlocuteurs. Tirant cette fois-ci la chaise qui jouxtait la sienne, il fit signe au nouveau venu de s'installer si bon lui semblait.

- Merci pour ton acceuil, Alcibiade, fils de Clinias. Prend place également à mes côtés si le coeur t'en chante car il n'y a meilleur compagnie en ce monde que celle des hommes qui font notre patrie.

-Héphaïstion, fils de Narcisse... Je suis honorer de te rencontrer. Je suis d'accord il n'y a pas meilleur compagnie qu'un bel homme fort et viril. Surtout si il est jeune...

Alcibiade fait un sourire charmeur et amusé. Jouant avec un de ces riches bijoux d'une main distraite.

Je suis reconnaissant aux dieux de notre rencontre. Nous aurons besoin bientot de toute la vigeur et la détermination de nos citoyens... nos ennemis sont nombreux.

Je suis content de trouver un citoyen emplis de fierté, de solidarité envers sa cité et ses propres concitoyens. Il n'y a rien de plus important que cela à mon avis.

J'ai débuter ma carrière en m'indignant d'une humiliation envers les Athéniens... j'ai agis par fierté dans beaucoup de mes actes. Cela fut souvent favorable. Et en étant solidaire, j'eus beaucoup de bons amis.... Certains sont hélas mort depuis... aussi je dois en découvrir d'autres.

Une bonne chaire sanglante et une grande amphore de vin enivrante, il n'a rien de mieux pour un homme, hormis un bon banquet en compagnie d'amis et de femmes... d'éphèbes aussi... les dieux aiment les plaisirs simples.

Je suppose que le fils de Narcisse à bien hâte de se distinguer dans le métier des armes, et d'honorer la gloire et le courage de ces ancêtres. Je crois qu'il serait approprier que tu ais au temple d'Arès pour porter une offrande, susceptible de t'attirer la faveur des dieux. Ou peut-être préfère tu Athéna, Artémis ou Poséidon? Ce sont des dieux tout aussi guerrier. Je serais ravi de t'accompagner jusqu'au temple si tu le désirs, le 1er Stratège devrait également te contacter sous peu je crois.

Si tu le souhaites, je pourrais t'y aider, je suis moi-même prêtre d'Athéna...

Mais avant, parles-nous un peu de toi. Nous savons ton métier, mais pas ton histoire...

Alcibiade remarqua le regard intelligent et dévoué de l'homme. Il aimait bien ce regard. Alcibiade aimait bien les jeux de séductions, mais il était capable de se comporter de facon fraternel et sérieuse... enfin quelques fois. Les gens trop sérieux lui rappellait trop sa femme; la divine Aspasia, donc le caractère était comparable à Héra.

J'aime bien ton courage et ta vaillance. Je n'ai pas peur pour notre cité, puisqu'elle défendu par tant de jeunes hommes prometteurs, et de viellards séniles têtus, donc je ferai bientôt parti. J'aurais bientôt 45 ans... Quel désastre.

L'honneur est bien sûr tout ce qui compte... Quant au sacrifice il est souvent nécessaire pour plaire aux dieux. Les dieux sont impitoyables...

Ah Solon...! Voici un grand homme, Héphaïstion. Son courage fut déterminant dans le rétablissement de notre démocratie. Sa sagesse est renomée.

Le le... temple d'Athéna?

Alcibiade semble embêter, il prend la figure d'un homme qui aurait quelques choses à cacher. Mais il reprend rapidement tout son aplomb.

Bien sûr le temple d'Athéna...ma fille y est aussi néocore, elle sera prêtresse sous peu. Alexanne est une jeune femme des plus nobles et des plus prometteuses. Elle possède la beauté de sa mère, mais l'esprit de mes ancêtres.

Les prêtresses et prêtre d'Athéna seront ravis de te faire bon accueil. Solon pourra nous accompagner. L'Acropole n'est pas bien loin. Il convient de débuter son service envers la cité, en saluant les dieux, fait cela, et je crois que tu te feras remarquer comme un homme sage, averti et raissonable.

Il vida son verre d'un gorgée.

Agréable ce vin... une autre amphore Tholios je te prie!

Héphaïstion émit un sourire noble et ravis à l'intention du second homme séjournant à sa table. Celui-ci n'avait prit la peine de répondre à sa question, et c'est sans même connaître son nom et son ascendance, qu'Héphaïstion salua sa proposition d'un hochement de tête respectueux. Après tout, s'il ne lui avait fait l'honneur de lui offrir son nom, cela n'était en rien une raison d'éviter à son tour la courtoisie.

- Je suis né à Athènes de l'amour de Narcisse, mon feu père, et d'Aleyna, ma mère. Mon père servait dans l'armée Athénienne comme hoplite. Sur les champs de bataille, il connut la gloire et l'honneur d'être reconnu par ses pères. Désireux, de me faire goûter à la fraternité et à l'amour de notre patrie mère, il m'envoya à l'orée de mes sept printemps loin dans les étendues septentrionales. A Lamia plus précisement, non loin des Thermopyles. J'y fut éduqué par mon oncle, Plygécias, qui fort de son éducation spartiate, fit de moi un soldat de métier. De lui, j'ai beaucoup apprit et heureux j'étais dans connaître autant, mais une partie de mon âme pleurait ma patrie si lointaine. La fatalité de mon destin d'homme, a voulu qu'une fois ma vingtième année fêtée, j'eut été rappelé parmi les miens pour célebrer la mort de mon père, tombé avec bravoure sur le champ de guerre. Le bonheur de revenir chez moi s'accompagnait de l'amertume de n'avoir put combattre aux côtés de mon père. La sagesse que m'avait inculqué mon oncle, ne me fit sombrer dans une folie qui aurait conduit n'importe quel érudit au devant des phalanges pour venger sa chair et son sang mort au combat. Silencieusement, j'ai attendu que la mâturité face de moi un meilleur guerrier.. et voilà qu'aujourd'hui, je compte entrer dans les rangs de notre armée régulière pour porter avec moi l'esprit de mon feu père et l'amour qui était le sien pour notre cité.

L'histoire veut qu'un homme n'extirpe sa gloire que dans ses souffrances, aussi ais-je assez souffert pour porter la mienne sur le champ de bataille.

Sur ces quelques paroles, Héphaïstion saisit son verre de vin et en but une lampée avec la délicatesse d'une femme et l'avidité d'un homme. Il le redéposa ensuite sur la table et poursuivit à l'intention particulière d'Alcibiade.

- La vie est un sacrifice en soit, fils de Clinias, le poids des années est comme un sacrifice de plus offert aux regards amusés des dieux. Le politicien se doit de briller à leur yeux par ses paroles, le soldat par l'éclat de sa lance et la bonté avec laquelle elle frappe son ennemi.

C'est alors qu'Alcibiade lui apprit le nom de celui qui lui faisait face. Solon, d'après ses dires. Acquiesçant à cette brève présentation d'un hochement de tête, Héphaïstion reprit:

- Athènes aura grand besoin d'enfants, puisse ta fille perpetuer ta lignée aussi dignement que la bonté dont tu fais aujourd'hui preuve à mon égard. Buvons mon ami, buvons à la gloire de notre patrie !

Après quoi, Héphaïstion porta une nouvelle fois le délicieux breuvage jusqu'à ses lèvres rosées.

Héphaïstion écouta attentivement le récit d'Alcibiade en tenant fermemant son verre de vin entre ses mains. Ses paroles étaient comme un nectar dont il buvait la moindre des notes. Ainsi, il apprit que l'homme avait voyagé vers le sud et l'est, jusqu'à naviguer sur les eaux tumultueuses de la mer Egée. En cela, il avait acquis la reconaissance totale d'Héphaïstion. Un homme fort de tant de voyages ne pouvait qu'être un homme bon de coeur et humble d'esprit. Alcibiade se dévoilait à lui comme le dieu Apollon révélait ses traits au monde, dès l'aube. Il ne fit aucune concession mais exposa à l'écoute de tous, le récit de sa vie. Saluant noblement sa démarche d'un regard perçant et envouteur, Héphaïstion ne lui répondit que mieux:

- Tes paroles sont comme l'effluve des fleurs, douce et ennivrante mais néanmoins forte de la veracité de la vie. Puisse Apollon louer ton nom et le bénir parmi la multitude de ceux qui existent en ce bas monde car je n'ai rencontré jusqu'ici d'hommes qui ne méritaient plus qu'on l'écoute, que toi. En ce jour, je lève mon verre et remercie les dieux de m'avoir permis de croiser ta route, car s'il est vrai que tous les chemins conduisent au trépas, il est aussi véridique que bon nombre d'entre eux conduisent à des gens comme toi, qui marqueront l'éternité de leurs souvenirs. Oui, en ce jour, je loue les dieux pour cette bénédiction.

Sache mon ami, que la doctrine spartiate ressèle de fondements aussi justes que ceux que nous servont en ce jour. Deux de leur lois sont aujourd'hui les miennes.. la première, est d'honorer tout ce qui fait ma patrie, de l'aubergiste qui nourrit les corps de mes enfants et de mes aïeux jusqu'au politicien qui se bat pour mon bien avec l'arme la plus noble qu'ai put nous confier Zeus. En cela, j'honorerais ton ami Tholios autant que je t'honore en cet instant, car nul homme ne se doit de préféré son frère à un autre. La seconde est de n'offrir son coeur qu'à un seul être, quitte à ce qu'il ne soit qu'une infime poussière de notre existence. Au moins, nous aurons aimé avec ardeur et passion jusqu'à notre dernier souffle. En cela, mon ami, j'en regretterais presque de ne pas avoir de penchant pour les hommes, car ta beauté est grande malgré ton âge et plus d'un éphèbe aimerait à se briser contre les formes robustes de ton corps. Tous autant que nous sommes, nous aimons à notre manière, mais cela demeure de l'amour quoi qu'il s'en dise. Aphrodite t'a dôté de mille et uns artifices, et non des moindre, sache donc mon ami, que si un jour ton coeur souhaitait retourné à ton amour perdu, tu pourrais compter sur la résistance de mes cuisses pour t'y mener, en dette de la bonté dont tu fais preuve aujourd'hui. Nul homme n'est censé ignorer l'amour, et un jour, tu trouveras le tiens tout comme j'espère qu'une femme digne de ce nom fera le miens.

A cela, j'ajoute que Dinoysos a voulu que nous soyons réunis en ce jour afin de nous ennivrer de ses effets, alors buvons mes amis, buvons en gardant nos esprits limpides devant le claire de lune. Nos ennemis pourront venir d'aussi loin qu'ils le voudront, la vigueur de notre âme les noyeront dans la mer et les emporteront jusque dans les gouffres d'Hadès.

A ces paroles, Héphaïstion souleva son verre et trinqua à la providance que leur offrait les dieux en cette journée. Il but ensuite une gorgée de plus et déposa son verre vidé de son contenu sur la table. L'ivresse n'ayant assez de prestance pour l'atteindre, Héphaïstion demeurait sobre et en parfaite possesion de ses moyens car l'heure approchait où une dernière offrande il dédierait avant que la guerre ne surgisse.

Interloqué

Sicalia malade...?

Fronce les sourcils, l'air de ne rien comprendre, puis reprend sa contenance et poursuit la conversation

Es-tu au courant, Hépaïstion, des derniers événements tragiques qui ont eu lieu dans la cité?

L'air qui voguait dans l'auberge était chaud parfois même brûlant. La peau opaline d'Héphaïstion commençait lentement à y réagir. Délicatement, les premières goûtes de sueur se condensèrent dans sa nuque, glissant ensuite jusque dans son échine. Son visage séraphique n'exprima pourtant aucun ressentit. Héphaïstion semblait calme et parfois même songeur, comme se fut le cas lorsque Solon lui demanda s'il était au fait des derniers évènements ayant eu lieu dans la cité. Comme la major partie de la population, il avait bien évidemment entendu parler de l'assasinat des Eupatrides, et les rumeurs qui allaient bon train sur la fourberie de Marathon. N'ayant réellement eut le temps de se forger une opinion stable à ce propos, Héphaïstion se dut de concéder le fait qu'il n'avait trouver le temps d'aller à l'Ecclesia pour assister aux faits. Quelque peu honteux mais néanmoins pas fautif, le jeune homme répondit noblement à Solon:

- Comme tout le peuple, j'ai entendu parler de ces terribles assasinats et de l'incrimination faite à Marathon. Mais je dois avouer que je n'en connais guère plus que ce qui s'en raconte, le temps ayant été mon principal déficit pour assister aux débats de l'Ecclesia. Puisse les dieux me pardonner cette erreur et me permettre de me rattraper en cette heure, en écoutant ton récit et ton point de vu, noble Solon.

HJ: puisque Solon semble pas vouloir répondre à ma question à nouveau et que plus personne ne parlote, je vais continuer pour tenter de relancer tout ça.. :HJ

Héphaïstion remarqua la mine qui étreignait le visage de l'aubergiste. Intrigué par cet humeur intriguante alors qu'à sa table, tout le monde semblait plutôt festif, il poussa un siège vers l'arrière et plongea son regard dans celui de Tholios.

- Tu dois être épuisé par tout le travail que requiert cet auberge. Prend donc place à notre table et permet-toi un verre de ton propre vignoble, je te le paye s'il le faut. Quelque chose semble nouer ton visage dans l'inquiétude. Cela même si je ne te connais point, je n'aime voir un homme d'une telle carrure plongé dans un tel désarrois. Puis-je faire quelque chose qui puisse te permettre d'allez mieux ? Que bien t'en fasse, je suis prêt à t'aider ou à t'écouter si le besoin s'en faisait ressentir.

Hj : excuse-moi, ce topic m'était sorti de la tête

Ej :

-Donc...Il faut déjà que tu saches ce que représentait ces deux hommes qu'étaient Pirrus et Ptolémée. Deux citoyens nobles parmi les nobles et qui avaient dévoué leur vie à la défense d'Athènes et de la démocratie. Puisse-tu faire comme eux toute ton existence, je n'en doute pas.

Ce fut donc un drame lorsque nous apprîmes leur mort. Elle venait d'ailleurs de manière assez incongrue, rien ni personne n'aurait pu s'y attendre. Nul doute que ceux qui ont préparé ça étaient des professionnels, ils n'ont rien laissé filer. Heureusement nos magistrats ont su réagir vite et bien à la menace et grâce à cela nous avons pu arrêter les malfrats. Il apparaît qu'ils sont liés à Marathon, ce qui pourrait bien annoncer de nouvelles épreuves pour Athènes...Je pense pouvoir dire que tu seras parmi ceux qui la défendront durant la tourmente, n'est-ce pas ?

Tholios répondit à Hépaiston

C'est pas l'auberge qui m'épuise mais le travail important que me fait faire l'Archontat Eponyme je commence à me faire vieux.
Puis maintenant que j'ai apprit que pour l'année prochaine j'ai comme concurrent mon ami Alcibiade, je sent que sa va être dur

Non alcibiade je te demanderai jamais de quitter la course à l'Archontat mais par contre j'ai appris que tu t'était aussi présenter à la boulée?Mais il va alors falloir choisir où tu te présente vraiment car tu peut pas être candidat au deux

Je croyais que les magistrats de la Boulé était désigner uniquement par le sort permis tout les citoyens... Si il faut postuler pour ce tirage au sort, je trouve que certains citoyens peuvent s'échapper des responsabilités que les dieux voudraient leur confier. Je trouve cette nouvelle facon de faire étrange....

Je choisirai donc la Boulé car je n'ai jamais eu l'honneur d'y siéger, et je crois que la fortune peut me sourire cette fois. Retire mon nom de l'Archontat je te prie.

Bien je retirerai ton nom de la boulée.

Oui maintenant il faut être candidats et ensuite on est tiré au sort:pourquoi sans ceci et juste le tirage au sort on retrouver une boulée vide,les citoyens ne respcetaient pas c poste et le fait de se porter candidats à redonner vie à la boulée

Hépahïstion laissa les deux amis s'entretenir de leur avenir pendant qu'il portait une nouvelle fois quelques gouttes du délicieux breuvage jusqu'à ses lèvres. Les heures s'égrainaient à grande allure et les tambours de la guerre se faisaient de plus en plus insistant dans son esprit. Bientôt il faudrait partir, partir pour des terres qui n'avaient guère plus d'hospitalité que l'obscurité de la nuit. C'est ainsi que Héphaïstion répondit d'un hochement de tête salutaire à la question de Solon, comme pour confirmer qu'il comptait bel et bien prendre les armes pour sa patrie. Il avait écouté avec une grande attention le discours de ce-dernier et comprenait désormais mieux la haine qui habitait les citoyens d'Athènes à l'égard de ceux de Marathon depuis ces assasinats. Se perdant alors dans les méandres d'une réflexion intérieure, Héphaïstion porta alors son regard de feu vers Alcibiade avant de placer amicalement sa main sur son épaule pour le rassurer.

- Ne t'embourbe pas l'esprit de malheurs, mon ami. Je reviendrais à toi dès que la guerre sera terminée et alors nous festoierons sur un air de victoire. De la robe du vin nous nous ennivrerons et de mille et uns récits nous nous enorgueillerons. Il n'y aura de place pour le chagrin, si ce n'est celui pour lequel nous pleurons les nombreux qui seront tombés à ma place.

Alors ne laisse ton inquiétude s'aggrandir car je suivrais le seul chemin que me dictera mon coeur sur le champ de bataille, ainsi je n'aurais le regret d'avoir suivit la "horde" de citoyens envoyés comme autant de phalanges brisés. Je suis soldat de métier, et non pas un martyre affolé.. quoi qu'il advienne de cette guerre, je reviendrais.

Mais tu as raison, l'heure s'assombrit et la tristesse ne doit pas embrumer nos esprits, aussi allons jusqu'au temple pendant qu'il en est encore temps car d'ici peu, nombreux seront ceux qui s'y précipiteront pour demander la faveur de la toute puissante déesse de la Justice.