départ d'Alcibiade

Athénien je serai bref, ce qui est certe inhabituelle, moi qui vous ai habituer à de grand discours avec éloquance et préparation.

J'ai déja averti les Athéniens de mon départ suite à votre réaction méprisante à l'Ecclesia. Je partirais donc à la nuit.

Après avoir discuter avec le Roi Cimon, le Roi m'a demander de rester pour le bien des Athéniens a t'il dit! Cette attitude courageuse m'a honorer, et je regrette les doutes que j'ai pu avoir sur le Roi. Il est bel et bien un grand Athénien.

De nombreux Démocrates s'opposent à lui, mais je dis à ceux ci prudence, l'opposition à une idéologie ne doit pas devenir un combat contre d'autres Athéniens! Cette opposition entre partisans d'idées doit cesser d'être un obstacle au dévellopement d'Athènes. Les idéologies politiques ne doivent rester que des outils pour aider la politique de notre cité, et non des armes contre d'autres Athéniens, la lutte pour le pouvoir est un cul-de-sac.

Servez d'abord les hommes, les autres Athéniens, ne tombez pas victimes de clivages idéologiques qui ont et ravagent notre cité.

Les Démocrates m'ont accuser d'etre Royalistes, les Royalistes d'être Démocrate, mais aucun Athénien n'a penser que je ne pouvais qu'agir que pour Athènes tout simplement et pour TOUS les Athéniens quelques soit leur idées.

Cela m'a couter votre respect, dans votre aveuglement. Mais peu importe qu'une erreur soit voulu ou involontaire, il y a des conséquences, et ces conséquences sont mon départ.

Que l'on se moque de mes vêtements, de mes amants, de mes manies, de mes lubies, de ma voix, de ma conduite, cela est innaproprié car je suis un homme libre comme tous, et la politique doit se détacher de ces préocupation si mesquines mais cela j'aurais pu l'accepter car je l'ai toujours fait!

Mais que l'on mette en doute mes valeurs envers la cité et que l'on rit comme cela s'est passé à l'Ecclesia cela je ne le supporte pas! Vous voulez rire, alors vous rirez sans moi! Vos premières préocupation devraient être de vous concentrer à la politique de la cité. Mais vous êtes libre de choisir puisque vous être des hommes libres.

Mais je ne m'associe plus à des hommes qui agissent ainsi. Dans les derniers mois j'ai subis des revers et de la déssaprobation systématique, une innatention marquante. La cité est désorganisé et la loi presque ignoré je le vois bien, mais aucun homme ne peut la réorganiser sans la confiance des Athéniens.

Je n'ai pas cette confiance, je me retire donc, cela serait absurde de prolonger un mandat illusoire. La situation n'est pas totalement de votre faute, la malédiction des dieux semblent être sur notre cité. Les malheurs n'ont plus de fin. Athéna semble vouloir se détourner de nous. La cité n'est désormais qu'une petite bourgade chaotique habités de quelques reveurs qui croient être une nation puissante.

La cité sera peut-etre sauver, il se cache encore des héros permis vous je le sens. Mais Alcibiade n'en n'est plus un. Je ne resterai pas permis des hommes qui me méprisent. Devant un désordre politique seul comme un larron.

Je suis venu devant vous comme je l'ai promis au Roi, un VRAI Athénien que je respecte et qui est capable de la récipriocité. De courage, d'honneur et de fraternité.

Maintenant si vous voulez parlez, parlez, le Roi à gagner pour vous cette faveur que vous avez de mon ultime présance. Parlez vite , Parlez bien, ma fiancée m'attend et vous savez que faire attendre une femme est aussi terrible que la colère d'Héra!

Il sourit, satisfait de cette pointe d'humour.

Délios attend à la sortie du podium et lance à Alcibiade avant que ce dernier ne parte

Alors, tu quittes donc Athènes une fois encore ? Et si tu venais prier les Dieux avec moi avant que de partir ? Un dîner nous attendra ensuite pour honorer ton départ. Tu sais, je présenterai bientôt à l'Ecclésia mon projet de cadeau à la cité d'une statue d'Hippocrate l'ancien et ça lui aurait fait plaisir que tu puisses soutenir ce projet. Le vieil homme était un des pères de la démocratie et il a sa place dans notre cité, même s'il est mort.
Peu de gens parlent encore de lui mais peu de gens l'ont oublié parmi ceux qui l'ont connu. Bien entendu, reste à savoir quelle image il aura laissé de lui mais malgré ses défauts comme sa susceptibilité, sa persevérance voir son obstination, il était profondément démocrate et profondément athénien. Hippocrate a compté de nombreux opposants, n'est-ce pas Alcibiade ?, mais aucun véritable ennemi. Les temps étaient différents et la cité n'était pas divisée entre royalistes et démocrates en ce temps là. Il y a fort à parier qu'Hippocrate aurait été du côté des démocrates dans notre cas mais il n'aurait pas oublié avec quels grands hommes il avait travaillé autrefois. Moi non plus je n'oublie pas, j'en regrette la plupart si tu veux savoir. Ils ne sont jamais très loin de moi, souvent du côté opposé de l'Ecclésia.
Tu t'es battu pour Athènes, comme les royalistes, comme les démocrates. Tu as fait un choix difficile et difficilement compréhensible. Tu as travaillé sans parti, aux côtés du Roi. Il était normal que les démocrates soient déçus de toi. Et tu es, et restes, un des pères de la démocratie avec quelques uns d'entre nous dont Hippocrate, alors les royalistes ne t'ont pas accordé la leur. Pourtant, tu as su à plusieurs reprises dépasser nos divisions et accrocher l'intérêt voir l'accord de l'Ecclésia. Tout le monde sait comme tu t'es battu pour le budget et il n'est pas passé inaperçu à la faction démocrate comme tu t'es opposé à la mobilisation proposée par Cimon.
Mais tu t'es trompé d'époque, Alcibiade. Depuis la crise de l'an 10, le temps n'est plus à la seul gestion de la cité comme tu l'as tenté. Il est devenu un temps de combats politiques pour le pouvoir et pour les idées et les athéniens ont subi trop de chocs, trop de blessures pour accepter de transiger là dessus. Tu n'ignores pas que je passe une journée par mois au banquet démocrate, en delà des murailles et parmi tous les gens qu'il m'ait donné de rencontrer, beaucoup ont perdus un frère, une soeur, un père ou une mère voir un enfant dans les massacres. Ces gens là sont une majorité du peuple et ne veulent pas faire de compromis avec un Roi et des royalistes qui relativisent les massacres. Ces tueries ont eu lieu et tu le sais, tu dois savoir aussi que de refuser d'honorer les morts et de faire justice pour ces massacres, Cimon s'est aliéné la moitié de la population.
Certes, tu n'as pas été présent en ces temps là. Tu étais à Spartes je crois. Mais vois-tu, tu as montré un soutien trop difficile à accepter pour les démocrates qui croyaient tant en cet homme qui, autrefois, ne transigeait pas avec le pouvoir du peuple. Cet homme qui voulait donner un nom glorieux à nos armées, qui voulait étendre la démocratie à toute la Grèce et qui se pavanait dans ces robes excentriques mais qui savait tirer l'épée pour défendre cette idée surgie dans les esprits athéniens.

Délios s'arrête un instant puis reprend

Tu sais, Alcibiade, tu n'es pas le seul a avoir souffert de ces batailles oratoires. Tu n'es pas le seul à avoir subi les quolibets, les reproches et les insultes. Dois-je te rappeler comme j'ai été insulté de fou, d'aveugle et de traître en début d'année et comme tu ne te gênais pas pour tourner mes projets en dérision ?
Cimon n'a pas été forcément épargné et je n'ai pas été de main morte avec lui non plus. Il est surnommé le tyran, dans les rues ...
Dans cette Athènes sur le pied de guerre, tous les chefs sont visés. Tu as été visé parce que tu étais tantôt un chef royaliste, tantôt un chef démocrate. Et finalement, qu'es tu ? ... De cela je n'ai aucune certitude. Il se disait des choses en début d'année mais rien n'est venu. J'ai été déçu de voir qu'un père de la démocratie ne se battait pas bec et ongle pour elle mais finalement, tu fais comme les autres, tu survis. Je ne viendrais pas te demander de rester, je serais parti si je l'avais pu il y a quelques mois de cela ... Mais tu vois, à présent, je sais que j'ai fais une erreur le jour où j'ai quitté l'Ecclésia. J'ai laissé à d'autre le soin de diriger mon rêve. Et je suis revenu pour défendre ma conception d'Athènes, parce qu'Athènes a plus d'importance que les insultes et les injures et que mon rêve ne fait pas de compromis. Et je me félicite d'être revenu ...

Et toi, Alcibiade, où sont tes rèves d'antan ?