Relation avec le Sud

Citoyens,

J'aimerais que dans un certain futur nous puissions explorer les relations que nous pourrions dévelloper avec le sud de l'Attique; Laurion et autres.

Sans que ce sujet devienne une priorité du moment, j'aimerais que nous en discutions quelque peu. Bien que nous savons peu sur le sud, il faudra réfléchir a l'avenir de nos relations dans cette direction.

Enfin il faudra trouver un citoyen intéresser a participer a un effort diplomatique dans ce sujet. Je sais que nombres d'entres vous ont déja beaucoups de travail a accomplir avant, c'est pour cela que nous allons seulement en discuter pour le moment.

Notre premier effort diplomatique ne consitera peut-être pas non plus en l'envoi de l'un de l'entre nous comme diplomate, mais d'une mission marchande destinée a recueillir des renseignements et a distribuer quelques mots en notre nom.

Que sait-on archonte des souverains de ces cités ? Nous sont-ils favorables ? Leur régime convient-il à un possible rapprochement avec Athènes ?

Ces questions nécessitent des réponses avant d'engager un débat sur l'avenir de nos relations avec Laurion, par exemple.

LYCURGUE :



- Archonte Alcyonée. Les Paraliens ne voient pas d'autre projet que celui qui voudrait que l'on commerce et que l'on développe les relations marchandes avec le sud de l'Attique. Ce sont des cités indépendantes, riches, et puissantes grâce aux denrées qui transitent par leurs ports. En commerçant avec ces cités, nous nous assurons un marché florissant. Nous sommes déjà en collaboration mais cela reste minime comparé à ce que font d'autres cités.
Je suis donc pour cette accroissement des relations avec le sud, mais je souligne le fait que nous ne voyons comme relations que des relations commerciales. Envisager dès lors un traité d'alliance serait inutile et maladroit.

Je rejoins tout à fait Lycurgue sur ce dernier point. Une alliance autre que commerciale serait en effet prématurée. Cependant, ce n'est pas une alternative qui, sur la durée, doit être écartée.

LYCURGUE :

- Au contraire. S'allier à ces cités serait se plonger dans un enchevêtrement de traités croisés qui nuiraient à la paix qui règne dans le sud de l'Attique.
Imaginons une seconde qu'une cité jalouse notre traité avec une autre cité commerciale rivale mais que les conditions permettant un nouveau traité pour anihiler cette jalousie ne seraient pas acceptable ... Nous serions dans de beaux draps.
Contentons nous de commercer car là est la principale vocation du sud de l'Attique de par ses élites et sa position géographique.

Je ne vois pas pourquoi, si une cité souhaitait se rapprocher de nous d'ici quelques années et si la situation géopolitique le requerrait, nous devrions nous priver d'un soutien. Ton argument tient dans la mesure où l'on signe plusieurs traités avec des cités en désaccord. Or je n'ai jamais appelé à cela. Je souhaite que l'on ne s'interdise pas des liens étroits avec une cité partageant les mêmes idées de coopération.

Aglaophon se tourne alors vers Alcyonée.

Archonte, peut-être serait-il bienvenue d'envoyer des émissaires nous représenter dans les différentes cités de l'Attique afin de savoir lesquelles sont prêtes à s'engager commercialement à nos côtés. Je pense qu'il nous faut, parmi ces émissaires choisir des hommes au fait de la situation économique d'Athènes.

Eh bien la discution évolue vite, ce qui présage un enthousiame intéressant. Mais en diplomatie les choses sont souvent lentes et il ne faut pas se précipiter. Ce sujet ne veut pas une priorité absolu non plus.

Il est évident, comme il l'a été si bien dit, que les relations qui nous intéresse avec le sud sont surtout commerciale; leur territoires vivent d'activités économiques qui nous intéressent et donc nous voulons dévelloper les liens.

Lorsque j'avais abordé le sujet, j'avais préciser d'ailleurs qu'il serait mieux que le contact se fasse d'abord par l'intermédiaire d'une mission commerciale capable de distribuer nos paroles amicales et de recueillir des éléments d'informations.

Je vais m'informer sur ce qui serait possible d'organiser sur le propos. S'il faut nommer un émissaire politique particulier cela sera aussi fait. Il y a t'il d'autre avis?

Pisistrate :

- Tu le répètes assez, ça n'est pas une priorité mais j'espère que lorsqu'il sera temps de négocier de nouveaux accords commerciaux avec le sud de l'Attique, vous réfléchirez sur le problème des métèques et envisagerez, pourquoi pas, un accord permettant un désengorgement des métèques qui se précipitent sur nos terres depuis un certain temps.

Pisistrate, tu te répètes en effet et tu nous ressors à toutes les sauces les problèmes que créent les métèques dans notre cité sans même en citer un seul. Si ton inquiétude porte sur le statut des métèques, propose donc une loi et cesse de polluer de ton populisme cynique les interventions de chacun.

Personnellement, je ne m'inquiète pas de voir affluer les métèques dans notre cité car cela signifie qu'elle jouit d'une forte influence. par contre, le jour où les métèques partiront, cela signifiera que nous perdons de notre superbe et nous aurons, dès lors, des raisons de nous inquiéter sur notre avenir.

Pour en revenir au sujet initial, je soutiens notre archonte dans son ambition de créer un réseau commercial avec le sud et sur la voie qu'il désire emprunter pour cela.

Aglaophon rit aux éclats...

Pitoyable Pisitrate, incapable de contenir sa rage. Quel beau meneur pour les diacriens !!!

Lis les écrits de nos grands philosophes, si tu es capable d'en comprendre une lettre, misérable ignorant, et apprends à faire preuve de plus de sagesse et de retenue...

Aglaophon se moque littéralement de Pisistrate...

Alcyonée allait reprendre la parole, lorsqu'il assite d'abord a un échange verbale hostile entre Pisitrate et Aglaophon, puis jusqu'ils en viennent aux coups. Alcyonée reste impassible et approuve en partie ce qui se déroule devant lui. Mais lorsque les hommes de Pisitrate empoignent le jeune homme et veulent l'amener, Alcyonée voit bien qu'ils ont peut-être décidé d'en finir avec lui, alors il reprend alors la parole. Il s'adresse d'abord a Pisitrate.

Pisitrate, tu es noble et tu as certainement le droit de punir des paroles insolentes et irrespectueuses contre ton nom ou celui des tes vaillants ancêtres.

Lorsque j'avais parlé d'ordre, je comptais que l'on respecte aussi bien les Archontes que les éminants citoyens de notre cité. Pisitrate est l'un de ceux-la, et sans lui notre cité courerait de grands dangers, il a d'ailleurs vaillement rendu service a notre cité par le passé.

L'on ne pourrait lui refuser le droit de justice et le respect. La puissance personelle de Pisitrate lui permet de venger lui-même un pareil affront, et les Athéniens appuyent cela, parcequ'il s'agit de nos traditions.

C'est pour ces raisons que je tolère comme Archonte que l'honneur de Pisitrate soit sauvegarder. Pisitrate serait en droit de punir de mort Aglaophon si il le voudrait.

Mais je te demande humblement, au nom de la fraternité et de la jeunesse d'Aglaophon d'épargner sa vie Pisitrate, tu as mon autorisation comme Archonte pour le punir de la facon que tu crois juste et approprié.... mais...

Alcyonée lance un regard sévère pour signifier qu'il est très sérieux.

...Jure nous que tu ne prendra pas sa vie... Ces mesures extremes convenaient bien dans des temps non si lointain, mais maintenant au nom de la nouvelle paix public, essayons d'être plus décent...pour le moment...

Quant a toi Aglaophon, tu parles bien et tes arguments sont souvent intéressants, tu veux aider ta cité, mais tu dois apprendre a mesurer tes paroles et honorer les citoyens qui sont plus haut que toi. En étant aussi hardi tu mets les gens de ta tribu, tel le noble lycurgue, dans l'embarras et la honte...

Pisistrate ordonne que l'on arrête de trainer Aglaophon.
Il fait signe à un de ses hommes qui courre à l'extérieur de l'ecclesia.

PISISTRATE :
- Citoyen Aglaophon, tu m'as insulté publiquement. Je ne saurai tolérer cela et comme l'archonte Alcyonée m'y autorise, je suis prêt à laver cet affront.

Lycurgue assiste à la scène, impassible. Il donne certains ordres à quelques uns de ses seconds. On le voit parler à Pythocrite entre autres.
Quant à Megacles, il se régale de voir un peu d'action à l'ecclesia, d'autant plus que des partisans paraliens tendance diacriens se faire chahuter est un plaisir pour lui.

PISISTRATE :
- Tu m'as manqué de respect, Aglaophon. Pour qui te prends-tu par Arès ?!! Osez m'insulter devant toute l'ecclesia ! Penses tu être quelqu'un de suffisamment vertueux et renommé pour pouvoir me juger ?!! Sais tu que si je n'avais pas battu les Mégariens, tu serais devant le roi Aritosthène II en train de lêcher ses bottes, à supplier pour qu'on te laisse vivre, à supplier de la nourriture parce que tu ne serais plus qu'un esclave de misère !
Et c'est ainsi que tu me remercies, que tu me reconnais comme un sauveur d'Athènes ?!!

Un Paralien se lève, après avoir parlé à Pisistrate :
- Citoyen Pisistrate, moi Talleus, paralien parmi les paraliens, je te demande au nom de Lycurgue et des siens d'épargner Aglaophon et de pardonner ses paroles et ses actes.

PISISTRATE :
- Aglaophon regrette t il ses paroles et ses actes ?
Demandons le lui !
Aglaophon, si tu t'excuses et dis regretter ce que tu as fait, je me montrerais clément.
Je t'écoute.

Maxalas assista à la scène sans mot dire.

Il avait fait quelque geste durant la scène afin que les gardes en factions aux portes de l ecclésia entrent discrètement dans l assemblée.

Au moment où il allait agir, les sbires de Pissistrates lachaient prise.

Il fit signe a ses hommes de ne pas intervenir

Puis pris la parole

Citoyens par respects pour certains d entre vous je ne suis pas intervenus- sachez que les règlement sde comptes ne se feront pas ici-Nous ne somme pas dans les tavernes !

Je pensais que certains auraient eu plus de respect pour ce lieu.

Regardant Pissistrate.

Je ne suis pas homme à me répéter, j ai instructions de faire régner l ordre ici, et ordre sera respecter et cela vaut pour tous

Maintenant je vous laisse à vos enfantillage

regardant l archonte cherchant dans son regard l accord pour quitter l ecclesia

Tu me frappes et souhaites des excuses ? Je crois rêver.

Ecoute bien le mot que je vais prononcer. Entends-le :

A voix feutrée :

Jamais.

Tu n'es point un dieu et si notre archonte n'a point le courage de punir ceux qui ne respectent pas les lois athéniennes qui interdisent notamment tout acte de violence dans cette enceinte, le peuple, lui, ne sera pas dupe.

Aucune loi athénienne ne te permet de me punir à mort, dans la mesure ou point d'insulte tu n'as reçue de ma part... Par contre, toi, qui m'a frappé dans cette enceinte sacrée, devra répondre de tes actes... Tes états de bravoure ne te permettent pas d'ignorer les lois de la démocratie, Pisistrate !

Pisistrate toujours au dessus d'Aglaophon :

- Je suis un populiste cynique qui pollue cette assemblée ! Je suis pitoyable !
Ne sont-ce pas des insultes ?!!
J'ai tous les droits dictés par nos ancêtres pour te punir ici même car mon honneur est terni !

Cependant, je vais montrer à tout le monde que je suis ...

L'homme qui était parti de l'ecclesia revient essouflé, un fouet à la main.
Pisistrate le regarde, hésite quelques instants ... Il lui fait signe de venir. Il prend le fouet.

Je vais donc vous prouver que je suis un citoyen respectueux et je ne m'abaisserais pas au niveau d'Aglaophon.
Malgrè ton insolence répétée, tu es un citoyen et donc, je ne te fouetterai pas. Cependant, je demande réparation.
Je prends à témoin l'archonte Alcyonée et toute l'ecclesia ici rassemblée pour obtenir cette réparation.
Je me concerterai avec Alcyonée, notre archonte chargé de la paix civile, pour qui j'ai du respect et à qui je montre ma bonne volonté ici même en ne me vengeant pas immédiatement.
Aglaophon, tu connaitras bientôt mes exigences.

Pisistrate crache par terre et regagne sa place.

Alcyonée semble quelque peu décut que l'on n'ait pas fait donné le fouet, il est un grand adepte des chatîments corporels. Mais comme il interpréte le recul de Pisitrate comme une faiblesse, Alcyonée est alors satisfait. Il grogne une réponse:

-Si c'est que tu désirs Pisitrate, eh bien soit. Pour ma part la punition corporelle me semblait très approprié, le fouet était un peu extrême vu sa nature humiliante mais le bâton aurait été acceptable car il forme l'endurence et le caractère.

-Le civisme de Pisitrate est bien exemplaire, si l'offense aurait été fait contre moi-même ou la fonction que j'exerce, j'aurais été bien plus sévère!

-Je te remercie de tes paroles élogieuses a mon endroit Pisitrate, et je partage aussi le respect que tu me portes. J'offrirai un sacrifice animal pour la prospérité de ta famille.

-Tu t'en tire bien Aglaophon, mais la réparation sera peut-être plus couteuse pour toi qu'une punition simple, enfin... Il conviendrait enfin que tu remercie le Seigneur Lycurgue d'avoir plaidé en ta faveur.

-Quant a toi Maxalas, je te remercie pour ta vigilence, effectivement nous ne voulons pas sombrer dans l'anarchie. Tu as bien fait de ne pas intervenir imprudament, car les citoyens approuvaient ce qui se passait. Ne nous laissons pas emporter pour un peu d'action...

-Maintenant que l'on se tienne pour dit, il n'y pas de loi idéaliste qui empêche la force légitime et légale de s'exercer au sein de l'Ecclesia, si vous pensez que l'on peut se protéger derrière cela, c'est bien faux. Il y aussi des traditions qui cautionnes le droit de Pisitrate et des citoyens nobles et vertueux a réclamer et a protéger leur honneur. L'apprentisage du respect peut se faire a coup de bâton, cela n'est pas interdit... enfin...