Allocution de Hyapados aux Atheniens

Hyapados était de retour, ça, tout le monde la savait déjà, mais il n'avait pas encore pris la parole, lui l'orateur confirmé, il ne s'était toujours pas adressé à ses freres et soeurs de meme sang que lui, le sang d'Atheniens, il arriva près du podium avec quelques amis royalistes puis escalada l'estrade et il clama haut et fort, les bras et le regard vers les ciels en signe d'acclamation :

JE SUIS DE RETOUR!

Atheniens, Atheniennes, vous ne devinerez surement jamais quelle était l'horreur que j'ai pu vivre lors de ces trois dernieres années. On m'a forcé à quitter Athenes, des hommes mal attentionnés m'ont fait comprendre que mon avenir n'était plus dans notre cité. J'ai fui comme un lache, laissant responsabilités politiques, famille, amis, derrière moi. Je peux le dire maintenant, ce départ a été ma plus grande erreur de la derniere décénie.

Je suis donc parti comme un voleur, et j'ai pu réflechir, me remettre en question, j'ai pris tout mon temps, et à un certain moment, il y a précisemment 2 mois et 10 jours, Athenes me manquait trop, il fallait que je sois de retour. J'ai ainsi, pris la route mènant à demeure, et je suis donc ici pour m'exprimer.

J'ai appris tous les récents evenements, le décès de Délios, des Eupatrides, tous ces hommes que je respectait profondement meme si nous n'étions pas du meme bord politique, puis la chute d'Ajax, comme je l'avais pressenti. Puis la condamnation des royalistes, auteurs d'atroces meurtres, que je condamne violemment. Je suis ici meme, sur ce podium pour revenir sur mes opinions politiques. Moi, surnommé la Girouette, je ne me pose plus de questions, je suis un fervent admirateur de la Royauté!

Haïssez moi, rejetez moi, je n'en ai que faire, je suis un homme doué d'une intelligence, et j'ai pu réflechir, et avec du recul, j'ai fait le bon choix en soutenant des Rois comme Cimon et Ajax, meme si leur politique de relations avec les démocrates n'étaient pas appropriés. Chacun est libre de penser et d'avoir un opinion propre à lui meme, alors, vous n'avez pas à me juger, vous devez me respecter comme je vous respecte tout autant. La démocratie, c'est aussi ça, le respect d'autrui, je suis certes de retour, certains auront peur, j'en suis sur, certains vont tenter de me nuir, cependant, je vous le dis, je résisterai à toutes ces bassesses. Je suis là pour etre un homme d'action, je vais me présenter aux prochaines élections, et j'irai défendre l'opinion de centaines, voir, de milliers d'Atheniens.

J'ai beau être royaliste, je suis avant tout un citoyen Athenien ...

Clisthène le Jeune crache sur l'orateur:

Chien, tu ne mérites que l'ignonomie !

Aglaophon, qui était à côté de Clisthène, passe un bras devant lui pour l'empêcher d'aller plus loin.
Calme-toi, jeune athénien, ta conduite n'est pas digne d'une démocratie. Si Hyapados est ici, c'est qu'on l'a autorisé à revenir. Certes, tu n'es pas d'accord avec lui et je te comprends mais modère tes propos car ils se retourneront contre toi un jour ou l'autre. de plus, en t'exprimant ainsi, tu fais son jeu et focalise l'attention sur lui. Il veut créer le scandale afin d'être entendu du plus grand nombre. Tu sais, les petites gens, les pauvres attendent un espoir et peuvent ainsi tomber dans le piège de la tyrannie... Je te prie donc d'ignorer cet homme. Il prêchera alors dans un désert de médiocrité.

A la remarque de Clisthene, Hyapados garda en lui un sentiment de haine pour ce freluquet, et il se mit en position de victime auprès de la foule. Un regard attristé, comme si quelqu'un l'avait frappé, et une voix tremblante mais tout de meme sereine. Le but de cette mascarade n'était non pas de paraitre comme comédien devant la foule mais plutot comme un homme qui avait commis des erreurs et qui voulait qu'on le pardonne. C'est d'ailleurs cette phrase qu'il reprit:

Citoyens, et autres métèques, observez la réaction de cet homme. Il ne me connait pas, et permet de me juger! Voila ce que je dénonce! Certes, j'ai fait des erreurs, mais je veux qu'on me pardonne. Je suis toujours royaliste, est ce une tare? Non, chacun est libre de penser ce qu'il veut, ce qu'il croit bon pour la cité. Durant mon voyage, j'ai beaucoup appris sur moi meme, et je ne referrai pas d'erreurs comme dans le passé. Athènes passera toujours avant mes désirs particuliers, ces derniers n'étant que futiles pour mon avenir. Je fais passer la cité et ses Dieux avant toute chose de ma vie. Croyez moi, je vous en supplie, j'ai changé!

Clithène le Jeune n'a que mépris pour cet inconnu qui l'entoure de son bras:

Ecarte toi de moi, citoyen ! Je ne sais pas qui tu es, ni comment tu t'apelles, mais je t'interdis de me barrer ainsi le chemin !

Nous sommes en démocratie dis-tu, cette même démocratie qui laisse subsister ainsi de tels monstres ? Hyapados, ce chien, cette vermine, n'a aucun droit de fouler le sol sacré d'Athéna, honte à lui, honte sur sa descandance, il a trahis la cité en se vendant aux royalistes et aujourd'hui même il vient réclamer le pardon du peuple, ce même peuple qu'il a vendu à Ajax !

Aux citoyens autour de lui:

Combien de temps attendrez-vous encore avant qu'Hyapados vous abandonne à nouveau ? Avant qu'il se proclame Roi et instaure la tyrannie une fois de plus ?!

Conservant son timbre de voix collant parfaitement à la situation:

Mais vous ais je abandonné lorsqu'il fallait un homme pour vous représenter? J'ai toujours pris position, défendu mes idéaux, et vous m'aviez choisi pour plusieurs postes. N'ai je pas bien fait mon travail? Si j'ai du partir en exil, ce n'était pas pour fuir mes responsabilités mais parce que des hommes ont mis ma tete à prix. Des voleurs m'avaient demandé de leur donner 500 000 oboles du trésor des Temples sans quoi il me tuerai! Je n'ai jamais voulu violer l'Acropole, que Zeus me foudroie si je ne dis pas la vérité! J'ai préféré fuir en silence plutot que de commetre un sacrilège. Voila la raison de mon départ.

Aglaophon à Hyapados :

Cessez donc de vous poser en victime. C'est vous qui par votre inconscience ou votre manque de clairvoyance, avez semé le mal autour de vous. Votre comédie est votre salut mais personne n'est dupe ici et connaît vos intentions et votra soif de pouvoir.

Et se tournant vers Clisthène :

Jeune fou ! Ne vois-tu pas son emprise sur toi déjà rejaillir sur le peuple ? As-tu donc cette prétention de tout savoir ? Combien et faudra-t-il d'année pour connaître sagesse et mesure ? La démocratie ne peut faire la place à la violence, qu'elle soit verbale ou physique et encore moins au sectarisme ! Tu l'apprendras un jour, sûrement à tes dépends ! En attendant, sache resté muet plutôt que de t'enfoncer dans la méprise et le mépris !

(HJ: Aglaophon, il te faut tutoyer tes interlocuteurs, pas les vousvoyer, c'était comme ça dans le temps)

Clisthène le Jeune s'apprête à répondre à Aglaophon, mais sa voix se brise. Il a complètement oublié l'orateur Hyapados sur le Podium. Et il dit à Aglaophon avec rage:

Comporte toi enfin en homme, en citoyen, fais donc comme moi !

Et Clisthène se jette sur Aglaophon, lui assenant un coup de poing visant le visage.

[ Je laisse aux MJ's les conséquences de ce coup de poingt ]

Alors que la foule présente regarde et écoute Hyapados et son discours, la scène se passe en retrait. Le discours est bien sur applaudit par les ajaxiotes présents.


Le coup part et Aglophon n'a même pas le temps de réagir, il se prend le coup de point et tombe, étourdit.

La scène se passant en retrait du podium, pas grand monde a vu ce qui c'est passée et donc sont surprit par Hyapados et le suivent du regard, les ajaxiotes ne le suivent pas de suite mais une fois qu'ils ont vu pourquoi leur ami c'est précipité dans cette direction ils viennent l'aider.

Mais les cris de Hyapados ont attirés deux gardes qui passaient par là et viennent en courant et arrète les ajaxiotes qui sont entrain de prendre Clisthène. Les ajaxiotes refusent de se battre avec la garde, ils veulent pas de problème.

Hyapados est proche de Aglophon et voit qu'il est simplement sonné, il n'a rien de grave.

L'un des gardes regarde la foule et Hyapados et demande

Qui a crié à la garde?

Clisthène ayant été séparé des ajaxiotes par les deux gardes ne peut sauté sur Hyapados et est arrété par le garde qui n'a pas encore parlé et lui dit:

Doucement, calme toi.

Que se passe t'il ici?Et le prochain qui se bat ira faire un tour dans une cellule.

[ Merde, j'ai posté en même temps qu'Ouranos... j'avais pas vu l'arrivée de la Garde ]

S'adressant au garde, reprenant son souffle après les coups echangés avec les ajaxiotes:

Salut à toi citoyen.

Cet homme

montrant du doigt Hyapados

en plus d'être un traitre à Athènes qu'il a lachement abandonné, vient aujourd'hui séduire la cité et implore son pardon ! A quand le jour où Athènes se réveillera et lynchera ce chien, ce perstiféré, qui ne mérite pas de discourir sur le Podium ? Ce royaliste est sûrement revenu parmis nous, parmis les frères qu'il a assassiné, pour préparer une lâche conjuration dans le but de renverser l'Etat !

Criant à haute voix, aux gens accourus autour de la scène de bagarre:

Que le peuple se saisisse du mignon d'Ajax !

Hyapados en voyant la garde se relève, laissant Aglaophon entre les mains d'une Athenienne. Il remet ses cheveux dans le bon sens d'un mouvement de tete puis s'adresse au garde:

Garde, c'est moi meme, vous me reconnaissez, je suis Hyapados, ancien Archonte et bouleute de la cité. Je suis venu annoncé mon discours comme la loi l'autorise, puis ce citoyen, désignant Clisthene de la main, m'a interpellé et a insulté mes opinions politiques. Je n'ai pas repondu, je n'ai pas cherché à déclencher une bagarre, c'est lui meme qui a frappé Aglaophon, qui est a terre. Ce dernier avertissait Clisthene que m'insulter n'était pas la meilleure solution, il n'a eu que ce coup de poing en réponse. Lorsque j'ai vu Aglaophon chuter lourdement à terre, j'ai crié a la garde et j'ai demandé à mes amis Ajaxiotes de séparer ces deux hommes, et de maitriser Clisthene pour que vous puissiez faire régner la loi ici. Mes amis et moi, ne voulions pas provoquer une révolte ou une bagarre, nous avons juste essayé d'empecher que cette bagarre prenne de graves proportions et tourne mal, heureusement, vous êtes déjà là! Mais regardez ce jeune citoyen du nom de Clisthene, il hattise la violence dans notre paisible cité, il a essayé de m'atteindre par la forme verbale puis ensuite par les mains. Sincèrement, je suis désolé, et je me plierai à vos volontés, maintenant, à vous de prendre la décision.

L'un des gardes lève son bras et dit

Le premier qui bouge ici aura affaire à la justice d'Athènes.

Pas une personne ne bouge dans le public et Clisthène se retrouve bien seul

Puis après avoir écouté Hyapados il dit

Bon si je comprend bien l'histoire, Clisthène ici présent aillant pas apprécier le retour de Hyapados s'en serait prit à cette homme, montre Aglaophon.

Clisthène, pourquoi cela?

Sais tu que toute provocation de bagarre en public est un acte qui a une sanction?

Ensuite Hyapados, pourquoi être intervenu si tu as appelé la garde?Puis tu t'attendais à quoi en revenant dans cette cité, qu'on t'acclame? Tu es aussi en tord pour avoir provoqué des troubles public et participer à ses troubles en défendant cette homme, bien que ceci soit un geste honorable.

A la jeune femme qui est à côté de Aglaophon

Peut tu le remaner chez lui?

La fille fait oui puis s'en va avec l'homme

Bon Clisthène et Hyapados je croit que ceci va devoir se résoudre à un poste de garde. Voulez vous nous suivre?

Tout à fait, je répondrai de mes actes, si maintenant, éviter une bagarre est punissable par la loi, Athenes a bien changé depuis ces dernieres années. Et pour information, non, je ne m'attendais pas qu'on m'acclame, loin de là, juste qu'on respecte mon opinion.

Hyapados je pense que tu sais ce qu'il sait passé ici lors de ton absence et les citoyens sont encore loin de respecter les opinions de certaines personnes qui mettent en avant leur opinion.

Je ne t'inderdit pas de parler mais soit pas choqué de certaines réactions.

Mais suit moi, la sanction sera pas donné par moi mais j'aimerai que ceci soit régler en privé et non en pleine rue.

Cilsthène regarde autour de lui, il fixe longuement les citoyens peurreux, n'osant pas bouger, n'osant pas venger la mémoire de leurs enfants morts.

Empourpré

Portez vos couilles bande d'éphèbes !

Porte ses mains à son entrejambe avant de poursuivre, interpellant quelques citoyens au hasard, rassemblés-là

Voilà pourquoi Athènes est devenue la honte de la Grèce, voilà pourquoi les Dieux nous désaprouvent, voilà pourquoi la corruption gangrenne la cité, voilà pourquoi Athènes laisse ses bourreaux se balader entre l'enceinte sacrée d'Athéna !!

Athéniens !! Etes-vous devenu aussi stupides pour croire qu'un tel homme

Montrant Hyapados du doigt

veuille le bien de la cité ? Qu'il accepte de se soumettre à nos lois alors qu'il était le bras d'Ajax l'Assassin ? Ouvrez les yeux par tous les Dieux !

Regardant à nouveau les citoyens, en les interpellant une fois de plus, ne voyant personne bouger:

La malheureuse cité !

Clisthène reste là, ne bougeant pas d'un pouce le pavé que ses pieds foulent, regardant avec incompréhension ses frères athéniens.

Les citoyens te regardent et répondent, mais tu remarque que la majorité des citoyens présent lors de ce discours de Hyapados sont des royalistes

Clisthène tu peut nous traiter de peureux autant de tant que tu veut mais nous on est pas comme les royalistes a rejeté ceux qui pense différament que nous.
Il faut évoluer. Nous leur pardenerons jamais mais nous les massacrerons pas comme ils l'ont fait. et beaucoup d'entre eux accepte ces lois démocrates.

Les seuls qui doivent être puni, se sont leur leaders et ils sont entrain d'être jugé.

Mais certains pensent comme toi

Non les royalistes doivent partir, ils n'ont pas leur place dans cette cité.

La tension monte et les gardes le sentent, ils interviennent

Bon maintenant c'est fini: Clisthène tu va venir avec nous au poste de garde, et Hyapados aussi.

Et vous vous reprenez vos affaires dit-il aux citoyens

Ignorant délibérément l'injonction des gardes, Clisthène le Jeune s'adresse aux citoyens de la foule:

Que tous les valeureux citoyens me suivent à l'Ecclesia, je vais provoquer le destin de la cité !

Et d'un pas décidé, Clisthène se dirige vers l'Ecclesia, ne laissant pas un seul regard aux gens rassemblés aux alentours du Podium

Tu commence à partir vers l'ecclésia mais les deux gardes te prennent par les bras et t'empèche d'avancer

On t'a dit que t'aller au poste de garde et tu ira.
Tu te prend pour qui pour ne pas écouter la garde d'Athènes.
Si tu bouge ou tente de t'échapper on t'assome.

Les deux gardes te prennent et te traine vers le poste de garde, Hyapados les suit

Clisthène se débat, essayant d'echapper à l'emprise des deux gardes. Il enjoint aux citoyens autour de lui de le secourir:

A moi citoyens, on tente de m'empêcher d'aller discourir à l'Ecclesia !

Les royalistes te regardent avec un sourire et t'aideront pas. La plupart des démocrates ne regardent aussi mais repartent à leurs affaires.
Ceux qui t'ont défendu veulent t'aider mais l'un des gardes leur dit

Si vous l'aider vous irez contre la justice d'Athènes et vous serez arrété. C'est lui qui a entrainé cela, on voulait simplement discuter et il nous a envoyé balladé, on l'emmène et il pourra aller à l'ecclésia une fois qu'il aura répondu à nos questions.

Tu nous suit Clisthène, sa prendra qu'une heure et tu pourra aller à l'ecclésia après.

Regarde ses compagnons de fortune, se plante face aux deux gardes qui lui barrent le passage et dit à ses camarades:

Ne craignez pas l'adversité, le salut de la cité ne nous attendra pas !

Aux gardes:

Ecartez-vous de mon chemin, ou joignez-vous aux valeureux citoyens prêts à sauver la cité de dangereux criminels !