HJ: ce post se déroule après la visite au temple d'Athéna :HJ
A son retour du temple sacré d'Athéna, Héphaïstion se sépara momentanément de ses deux amis pour retourner à sa demeure de Koile. Soucieux de se désaltérer et de se nettoyer de la sueur que l'escalade de l'Acropole avait entraîné, il se plongea dans ses petites thermes aménagées dans une partie reculée de son habitation. Pendant prêt d'une demi heure, il resta ainsi adossé contre le rebord du bassin, entièrement nu, et le regard tourné vers la petite fenêtre qui laissait entrevoir les rayons nouveaux de l'astre solaire. Il pensa alors à la chute du premier stratège sortant, Pythoclès, dont il lui avait été compté qu'il avait fait une erreur de plus sur le podium de la cité, se mettant même le peuple à dos. Étrange pour un homme qui avait perduré comme un stratège accompli...
N'attachant pourtant guère plus d'importance à cette histoire, Héphaïstion sortit de l'eau, entraînant une cascade de gouttes sur son corps somptueusement sculpté. Rapidement, il se sécha et enfila une chlamyde d'un blanc immaculé qui laissait presque entièrement son épaule et son pectoraux droit dénudé. Laissant sa chevelure miellée retomber sur ses épaules, il sortit de ses thermes et désigna ensuite à son serviteur les taches à accomplir en priorité; sans omettre de lui rappeler qu'il ne devait pas agir comme un forcené et que le repos lui était plus que conseillé. Souriant donc à son serviteur mais néanmoins compagnon, Héphaïstion déposa sa main sur son épaule en guise de salutation, avant de sortir pour rejoindre la demeure d'Alcibiade où il espérait quérir conseils et amusements.
En fin de route, alors que la gigantesque demeure du noble Alcibiade n'était à présent plus que la seule et unique vision discernable dans ce panorama totalement extravaguant, l'attention du jeune soldat fut pourtant attirée par une étrange lueur dans les jardins qui ceinturaient la bâtisse. S'approchant à petit pas de cette étrange lueur, Héphaïstion reconnu progressivement les courbes affinées d'une jeune femme, comme il n'en avait plus vu depuis longtemps, coiffée d'une magnifique et majestueuse chevelure dorée. Ne sachant trop s'il devait trouver cette présence intrigante ou non, il prit tout de même le risque de s'approcher de la belle et somptueuse jeune femme.
Arrivé à quelques pas d'elle, il se courba humblement et se redressa finalement en plongeant son regard émeraude dans le siens. Gêné, sans toutefois l'exprimer, il rompit l'étrange silence qui régnait en ces lieux par ces quelques paroles:
- Bonjour gente dame. Veuillez m'excuser d'interrompre votre répit en ces sublimes jardins mais ne vous ayant jamais vu auprès du propriétaire de cette demeure, je me demandais qui pouvait bien se dissimuler derrière si grande beauté ? Seriez-vous une proche parente de ce cher Alcibiade ?