Retrouvailles

/Onela eut du mal à ne pas réprimer un éclat de rire devant le ridicule de la scène. Ses amis se mirent eux aussi à chanter une comptine vers Artos./

Il était un p'tit homme
À cheval sur un bâton
Il s'en allait à la chass'
À la chasse aux-z-hannetons...

/Elle se retourna vers Murcilagos, elle lui effleura, de sa main libre, la joue comme pour le décrisper et de oublier les paroles dîtes avant. Puis elle se penchaa sur le côté pour qu'il la regarde. Elle le taquina./

Et tu m'as laissé penser à toi toute seule, tu es bien un homme !

Voyant Ephialtès s'écrasé à terre Artos se jette sur lui littéralement.

Camarade non !!!!!!!! Ne meure pas reste avec nous camarade. Je ne plussoirais jamais le faite que toi tu soit mort.

Puis voyant les esclaves venir le chercher Artos se relève en titubant.

Vous ne passerez pas !!

Un des esclaves se penche vers le bar et en sort une jarre d'eau qu'il jette sur Artos. Celui ci s'affale par terre à son tour et gémis.

Cam..a..rade..., il..s m'o...nt euuuu.....

Quelques instant plus tard un sourd ronflement s'échappe d'Artos.

Resté un temps sur la défensive au cas où ces ivrognes auraient essayé de toucher de manière peu appropriée Onela, il s'était au fil des minutes détendu pour ne murmure dans une moue de mépris qu'un

Ca se prétend Archonte, ça gouverne la religion et sa se saoule comme un ivrogne.

Se détournant, il fixe Onela avec un air infiniment plus doux en lui répondant d'un airamusé

bien-sûr que je suis un homme et c'est sans doute mieux pour nous deux. Mais peut-être voudrais tu que j'agisse autrement ?

/Ses amis se réinstallèrent à leur table lourdement en regardant Onela, puis ils haussèrent les épaules. Elle ne fit pas attention à eux./

Non pas du tout, je veux que tu restes toi.
Je n'ai pas besoin d'un acteur, je peux en trouver partout.

/Elle aussi fixait Murcilagos qui la faisait presque oublier le brouhaha autour. Elle était incapable de détourner les yeux de lui, du moins tant qu'elle ne se sentirait pas gênée.

/Elle ressentit une grande bouffée de joie montée d'un seul coup, mais elle réussit à se contrôler. Juste ses yeux laissaient transparaitre ce grand sentiment. Elle aimait sentir son souffle sur elle, et surtout ce regard qu'il a quand il pose ses yeux sur elle. Elle se sent en sécurité pendant ces instants.
Elle eut envie de l'entraîner dehors pour trouver un endroit calme qui leur appartenerait rien qu'un instant, mais n'eut même pas le courage de détourner son regard pour faire éclater la bulle. Alors Onela resta là, devant Murcilagos, espérant se souvenir de ce moment toute sa vie./

Alors, Murcilagos se pencha vers Onela et lui parla comme on le fait lorsqu'on dit une confidance

Ecoute, à moins que tu ne veuille boire quelque chose ou que tu ne préfère rester avec tes amis, je te propose de sortir d'ici. Je n'aime pas tellment les gens présent et puis *sourire charmeur* on serait mieux à l'abris des regards indiscrêts;

Qu'en dis tu ?

/Elle ne prêta pas attention à Artos, et répondit Murcilagos de la même façon./

Être en-dehors de cette auberge avec toi, rien qu'avec toi. Ca me plait bien !

/Onela se leva doucement, et regarda Murcilagos se lever à son tour. Elle attendit qu'elle lui propose son bras et le prit. Ils sortirent dans la rue accompagnés de quelques regards./