Nourriture

Un matin, Hyapados arriva tres tot, avant meme que le soleil se lève, il était accompagné d'une vingtaine d'esclaves. Ces dernieres tiraient de nombreux chariots, puis Hyapados demanda que leurs contenus soient déposés devant l'agora, il accrocha une affiche :

Citation :

Peuple d'Athènes,
Cela est pour vous ...

On pouvait alors trouver des quantités d'amphore, de l'eau, du vin, des fruits, des légumes, tout était la, il y avait meme plusieurs moutons rotis déposés dans des draps, des quantités innombrables de paniers de victuailles, tout cela devait valoir au moins mille obolles, Hyapados en avait marre de se sentir éloigner du peuple, il voulait se rapprocher de lui, et de répondre à ses attentes et non plus de rester dans l'attente, en discutant durant des heures sur des sujets n'interessant pas le peuple ...

Un garde de faction à l'agora passe prêt du chariot. Il lit l'affiche puis emporte une amphore de vin ainsi que quelques fruits:

"Merci Hyapados, n'oublie pas de recommencer, j'ai souvent des petits creux "

Hyapados surveillant de loin l'operation se rapprocha en voyant le garde pui en entendant ses paroles, il sortit subitement son épée ...

Saches jeune soldat, que tu bafoues les valeurs d'Athènes! Arretes de laisser crever le peuple d'Athènes.
C'est donc ça qu'Alexander vous apprends? Vous empifrez sur le dos du peuple?

Reposes ce que tu as pris tout de suite, ce n'est pas pour toi!

Tu es payé par AThènes et tu es nourri alors laches cela! Plus d'un ont perdu quelqu'un dans sa famille à cause de la faim qui les torturait ... alors reposes cela!

(ha l'épée directe, je sors le lance flamme si ça continue )

Imbécile petit freluquet ! Tu vas entendre parler de nous, Alexander va t'écrabouiller comme une vermine !

Le garde jette la pomme qu'il mangeait aux pieds de Hyapados, tourne les talons et s'en va.

Il rangea son épée ...

Héhé, mon ami ... l'amphore, tu me la ramene de suite!

Alexander est peut etre puissant, et sa garde aussi, je n'en doute pas et je l'espere, car si nous avions une garde de pietre qualité, Athènes vivrait une vie chaotique or je suis contre. Je demande juste un peu de respect envers le peuple!

Le peuple se met à hurler à l'adresse de Hyapados Mixomatos.

Mais quel imbécile tu fais Hyapados. N'as tu donc rien compris ?

un citoyen grand et fort crie en articulant

NOUUUUS NEEEE SAVONS PAAAS BOIIIRE LE CONTENUUU DES AMPHORES OU QUOIQUE CE SOIT D'AUTRE

Il prend une des amphores de vin et la lance sur toi. Elle éclate mais ne te mouille pas, seul le liquide tombé sur le sol rend celui-ci humide. A une vitesse anormale, le sol redevient aride.

Alors ? tu as une petite idée de ce qui se passe maintenant ?

On entend des citoyens hurler

Hyapados le crétin, Hyapados l'abruti,
Hyapados une chèvre comprend mieux les évènements que toi.

A Alexander qui visiblement n'a pas bien saisi ce qui se passait dans la ville, d'autres noms d'oiseaux similaires ou pires sont lancés. Le peuple mort de soif s'emballe. Certains prennent des cailloux qu'ils jettent sur les victuailles et les esclaves. Ceux-ci commencent à s'enfuir mais très vite la foule se précipite sur eux et les massacre. Un athlète se saisit de l'un d'eux et l'étouffe de ses mains. Le malheureux tente de se débattre mais il demeure impuissant. Trois citoyens se jettent sur un esclave à la constitution déjà fragile et le bastonnent. Quand ils se retirent, son crâne est fracassé, ses membres semblent disjoints de son corps. Un troisième est décapité et sa tête est plantée sur un pieu. La colère gronde.
Tous se retournent avec un air menaçant vers les deux politiciens et l'homme tenant le pieu le plante devant eux.
La soif rend les hommes fous. Qui a parlé d'hommes ? Ce sont désormais des fauves.

(heu dionysos, je ne suis pas là, c'ets seulement un de mes gardes qui embêtait Hyapados ^^)

Le garde sentant que sa vie est en danger prend ses jambes à son coup et fonce au bureau de la Capitainerie.

Dix minutes plus tard, Alexander, en tenue de combat, est accompagné de l'entièreté de la garde.

Il met en position une ligne pour contenir la foule, bouclier contre bouclier, épée au foureau, mais lance bien visible dans le ciel.

Puis, 4 soldats portent un bouclier où celui-ci peut parler à la foule:

Athéniens !!

Mais que vois-je ? Vous vous emportez ? Vous vous laissez esclave de vos passions ? Qui vous a appris à jouer les barbares du Nord ? Ou bien serait-ce la rôle d'un Perse ?

Calmez-vous !!

Hyapados est un imbécile qui n'a rien compris, je vous l'accorde, mais son intention était louable, je puis vous l'assurer !

Citoyens !!!

Je comprends votre haine, mais sachez que tous les magistrats tentent de trouver des solutions !! Mais peut-être est-ce qu'ils ne cherchent pas au bon endroit ?

Avec moi, citoyens, rendons nous au temple d'Athéna afin de prier la déesse protectrice de notre cité, allons lui demander pardon pour les fautes que nous avons commis et pour qu'elle nous accorde son pardon bienfaiteur !

Alors citoyens, qui me suis jusqu'au Temple d'Athéna ?

(désolé pour la forme mais pour le fond, ça ne change rien. Le peuple pense que le garde est à l'image de la fonction et la fonction est représentée essentiellement par son capitaine )

Alors que certains citoyens semblaient se calmer en voyant les épées se pointer sur eux, un homme d'un âge certains au bord de la déshydratation se lève parmi la foule et parle mais sa voix ne semble à celle d'aucun autre homme, elle est forte et puissante et semble faire trembler les murs. Il dit:

Qui nous a appris à agir de la sorte ? Mais ce ne sont que les politiciens de l'ecclesia qui ne sont capable de rien sinon de disputes pendant que le peuple lui est assoiffé. Les barbares du Nord eux peuvent sans doute boire tout leur soif alors que nous ....
Alors, lorsque tu seras au bord de la déshydratation, nous reparlerons de tempérence et de passions.
Tu dis vouloir nous emmener prier au temple d'athena, notre mère à tous mais tu le fais en pointant sur nous des armes. Ce message de paix que tu nous envoies...quelle bonne blague !

A ces mots, les murmures parcourrent l'assemblées et certains cris sont poussés pour appuyer les dires du vieillard.

(ok tu as tout à fait raison, je n'avais pas vraiment capté ce point de vue )

Alexander fixe le vieillard.

Sans les Dieux, nous ne sommes rien. Sans Athéna, Athènes n'est plus rien.

Puis Alexander descend de son bouclier. Il se dirige vers le vieillard. Et il lui tend la main:

Veux tu guérir, oui ou non ? Seule Athéna peut te venir en aide, nous sommes tous ses serviteurs.

Se tournant vers le reste de la foule, mais à son hauteur désormais:

Et vous Athéniens, viendrez-vous implorer le pardon d'Athéna ? Ne voulez pas que tout rentre dans l'ordre ?

Hyapados observa la scene, puis se rapprocha des esclaves qui semblaient encore vivant, on pouvait voir des larmes sur ses joues, Hyapados voulait aider le peuple, mais il n'y arrivait pas.

Il ecouta Alexander puis le vieillard, et prit la parole, toujours en pleurant quelque peu.

Mes amis, je voulais vous aider, mais cela n'est que derision par rapport à ce que vous demandez, je ne voulais pas vous faire du mal! Pourquoi tant de violences? Je ne le sais pas. Je suis à votre écoute! Nous les magistrats, nous voulons vous aider, JE veux vous aider,je vous en supplie, ne mettez pas Athènes à feu et à sang, nous n'avons pas besoin de ça!
Je vous donnerai ce que vous voulez, je vous demande seulement de me le dire!

Alexander a raison, allons prier, je ne vous oblige pas à me suivre, mais en tout cas, moi j'y vais ...

Certains sont convaincus par les paroles d'Alexandre et se disent qu'ils perdent la tête.
Ceux-là rentrent chez eux. D'autres cependant qui ont perdus des proches ne se démontent pas et continuent à se montrer menaçant. Le vieillard lui est la pierre d'angle de l'édifice. Il peut sur un geste enflammer la populace et créer une guerre civile ou bien te serrer la main et appaiser la plus part.
Il te regarde droit dans les yeux, s'approche médisant et te dit à l'oreille de sa voix grave et forte:

En ce jour, tu as entendu Dionysos gronder

Il te refait face, les temps s'écoule puis finalement, sa main vient serrer la tienne. Certaines mines se détendent. Le vieil homme lui tout à coup semble perdu. Il ne ressemble plus du tout celui qui t'a parlé à l'oreille, à celui dont la voix faisait trembler les murs. Il dit d'une voix faible et usée.

Mais où suis je ?

Seule une poignée d'homme vocifère encore à l'adresse de l'unique Hyapados Mixomatos. Ils ont compris qu'Alexander faisait de son mieux dans le cadre de ses compétences et n'agissait pas à l'emporte pièce.

Alexander s'adresse au vieillard:

Peu importe où tu te trouves, c'est au Temple d'Athéna que nous devons aller.

S'adressant à la foule:

Que ceux qui veulent que la situation change, que les coeurs s'apaisent et que l'eau coule à nouveau me suive jusqu'à chez Athéna !

Alexander fait porter le vieillard sur un bouclier tenu par ses soldats. Puis il quitte le podium, ordonnant à la plupart des gardes de retourner à leur poste.
Lui se dirige avec les porteurs du vieillards jusqu'au Temple. Il ne regarde pas derrière lui voir si les gens le suivent, peu importe, mais pourtant il espère de tout coeur que la foule sera avec lui au Temple.

Alexander n'y fait même pas attention alors qu'il se dirige vers le Temple d'Athéna.

Quelques semaines plus tard, un homme prend place sur le podium.

Citoyens,
Je suis ici car j'en ai assez, assez de ces petits vermisseaux qui se croient de grands citoyens mais qui ne font que laver leur linge sale en pleine ecclesia, à l'image de Hyapados Mixomatos, qui n'a rien trouvé de mieux que de vouloir contester la parole au citoyen Alexander parce qu'en réalité, Alexander a été innocenté parle roi lors du procès que Hyapados avait initié ! Que d'ambition, que de maladresse, que d'horreur dans les actes de cet homme ! Par tous les Dieux qu'Athéna doit être triste de compter parmi ses fils un homme tel que Hyapados !

Je le dis, ce n'est pas à Alexander qu'il faut retirer la parole, c'est à Hyapados, mieux il faut lui retirer la citoyenne dont il est indigne !

Un groupe d'une trentaine de personne acquisce au moindre propos de l'orateur

Hyapados se presenta devant le peuple ...

Peuple d'Athènes, je voudrais revenir aux propos de l'homme qui critiquait mes manieres ... si j'ai denoncé le fait qu'Alexander n'ait pas le droit de parler, c'est pour suivre la loi!
De cette manière, je met en evidence que nos lois ne sont plus forcement adaptés a la situation actuelle! J'ai bien le droit de denoncer cela, non?
Car il est vrai c'est HORRIBLE d'essayer de suivre la loi!!

En tant que bouleute, il est de mon devoir de tout faire pour que la loi soit respecté! Un point c'est tout! SI vous cherchez par tous les moyens à me critiquer, allez y! Ces petites paroles faibles ne me touchent point, je suis dans la vérité! Le jour ou je menterai, vous pourrez me critiquer ouvertement, mais jusqu'a ce que ça arrive, je peux vous le dire, vous avez le temps!

Je suis démocrate, les royalistes me mettent des batons dans les roues en se faisant passer pour les victimes?

Et bien, j'accepte, encore plus grande sera la gloire, lorsque les démocrates referont de cette cité, une cité respectée et désirée de tous ... ce qui je vous l'avoue, n'est pas le cas en ce moment, car sinon, toi peuple d'Athènes, tu mangerais et buverais comme tu le voudrais ...

le même homme

Ô toi, Zeus, père de notre protectrice, permets à Athènes de la bouche de cet homme le vice du mensonge ! Il ment comme il respire et n'ose avouer pour des raisons politiques et d'ambition personnelle qu'il est un simple menteur, dénué de tout avenir glorieux par le simple fait de son ignorance !
Car c'est bien nous les royalistes qui maintenons Athènes en vie, après que les démocrates l'ait presque anéantie !

Toi Hyapados, informe toi, tu es un petit ignare qui ose prendre la parole en public alors que tu ne sais pas ce que c'est que de parler convenablement, tu fais retourner dans leur tombe Homère, et tous les autres qui ont fait que de nos jours un citoyen a reçu l'éducation nécessaire pour savoir s'exprimer ! Or ce n'est pas ton cas ! De plus, tu n'es même pas fichu de connaître l'histoire de ta cité !
Honte à toi Hyapados !

le peuple hue Hyapados pour accompagner le discours du royaliste.

C'est ce même Hyapados qui se dit démocrate qui, actuellement, est en train de tyranniser la population de Halimous, elle qui ne demandait rien et qui se retrouve ruinée par la faute et l'ambition de cet homme ! L'incompétence devrai-je ajouter car il n'y a pas d'autres explicatons !
Hyapados, arrête cette carrière politique que tu essaies désespérément de lancer et exile toi pour mieux nous rendre service ! Et je suis sûr que tous les citoyens de Halimous seront d'accord avec moi !

Oui, le roi a fait une erreur je l'avoue ! C'est d'avoir fait confiance à l'un des citoyens qu'il chérissait, le dénommé Hyapados, en le nommant démarque de Halimous et le voici maintenant poignardé de nouveau par un démocrate incompétent !