Visite à l'auberge

Tholios regarda rentrer cette nouvelle personne et lui demanda

Bonjours vous êtes nouvelles à Athènes?Comment vous nommez vous?

Excuser moi pour toutes ces questions.Vous voulez boire quelque chose?

_ Ne laissez donc pas Tholios vous attraper dans ses rêts spiritueux, étrangère... Il aurait vite fait de vous faire rester ici toute la journée... Regardez moi, incapable de m'en aller, tant les vapeurs du vin me tournent la tête....
D'ailleurs, il n'y a pas que ma tête ici qui soit bien tournée. Hoho.

Plus serieux.

En tout cas, bienvenue.

Elle regarda derrière elle, l'homme devait s'adresser à quelqu'un d'autres... Non il y avait personne! Il s'adressait à elle! Misère...et elle qui ne voulait pas trop ce faire remarquer! Elle jura à voix basse, mais le regretta aussitot, et pria les dieux de lui pardonner.

Nouvelle? Ca paraissait tant que cela, la mode devait avoir changé... Mais comment suivre la mode, quand on ne gagne pas de quoi dormir ailleurs que dans une écurie! Elle ragait en elle devant les belles femmes de la cité qui était si bien vetu, elle adorait leur robe, et se mordait la langue de jalousie. La jalousie n'était pas bien, mais elle ne pouvait pas s'en empécher par Héra. En attendant elle portait un vetement bien ordinaire, la dernier truc convenable qui lui restait.

Il lui demandait à boire. Elle ne pouvais pas accepter, avec quoi aurait elle payé? Comment se sortir de ce faux pas. Elle réfléchit comme le rusé Ulysse son héros.

Elle commenca par s'incliner, la politesse était la vertu des Athéniennes.

- Eh bien oui je suis nouvelle...je suis revenue après quelques années d'abscence, mais je suis fille d'Athénienne!

Elle dit cela avec trop de fierté. Heureusement que des Athéniens l'entourait, à Corinthe on l'aurais fustiger pour une telle arogance. Devait-elle lui dire son nom? Son père disais qu'il ne faut jamais avoir honte de son nom.

- On m'appelle Perséphone fille de Charitas le charpentier.

Elle rougit légèrement, elle omit de mentionner le nom de son mari, de toute facon il était mort, et nul ne revenait du royaume d'Hadès.

-Vos questions ne me dérangent pas, mais il ne faut pas m'accorder plus d'attention que nécessaire seigneur. Je ne voudrais pas que vous vous fatiguer pour m'apporter à boire, je n'ai pas soif, merci.

Le vin semblait si délicieux... Un autre homme interompit ses pensées. Il parla sur un ton badin, par Dionysos, avait il l'esprit embrumé par les effets du nectar vinier? Un ivrogne! Sa pire crainte. Elle ressara sa cape. Les ivrognes risquaient de salir sa robe. Sa plaisanterie la fit esquisser un léger sourire. Elle avait oublié l'atmosphère convial de ce genre d'endroit, son mari n'aurais jamais permis qu'elle mette les pieds dans ce genre d'endroit, n'y la morale.

C'était le premier à lui souhaiter bienvenue. Comment prendre cela? Les hommes avaient de nombreuses stratégies pour ammener les jeunes femmes dans leur bras. Elle répondit simplement d'une voix faible:

-Merci de votre acceuil, que Hestia vous bénisse.

Mon accueil? Mais voyons, ce n'est pas le mien, c'est celui d'Athènes.

Le regard brumeux de Zoroastre se fixe soudain; ses yeux se remplissent d'une sorte d'alacrité pénétrante; il se redresse un peu.

Mais, je n'ai pas fait les présentations....
Il serait dommage que d'aussi jolis yeux ne me voient que comme un ivrogne de bas étage.
Je ne nie pas un penchant pour le vin.... Mais tout le monde sait ici que JAMAIS je n'en ai abusé....
Je me nomme Zoroastre. Fils de... quelqu'un, fatalement.
Poète au chômage, homme politique a plein temps; membre d'une assemblée de beaux parleurs et pratiquant régulier d'une ecclesia léthargique.
Tout à fait enchanté de vous rencontré, Phonehouse.
Qu'escomptez vous faire, de retour ici, à Athènes?... Si vous comptez vous lancer dans la politique, prévoyez de la lecture, il ne se passe pas grand chose...

Elle l'écouta attentivement en le dévisagant. Elle rit de sa présomption, l'acceuil d'Athènes? La plupart des Athéniens se moquait bien d'une jeune femme comme elle. Elle fut rassuré lorsqu'il lui indiqua qu'il n'était pas un ivrogne, mais les hommes n'étaient-ils pas des menteur parfois? Bon d'accord les femmes aussi....

-Zoroastre? C'est un nom étrange.

Ce qu'elle comptait faire, voilà une question qui la prennait au dépourvu! Pourquoi était-elle revenue au juste? Au fond elle n'avais pas beaucoup d'autres endroits où aller que revenir dans sa cité natale. Mais son destin içi serait-il différent qu'ailleurs. Elle en doutais. Lorsqu'il évoqua la politique, elle souria. Décidéments cela obsédaient les Athéniens la politique, ce n'était pas la première proposition d'en faire qu'elle entendais depuis son arrivé.

Elle en était amusée, croyait-ils vraiment qu'elle pouvait faire de la politique? Sa première préoccupation était surtout de manger, et de se trouver un abri. Elle n'avais pas de projet à long terme. Se marier? Que Héra la protège! Non! Pas si vite du moins...

-Seigneur Zoroastre, est-ce que vous verriez une femme comme moi faire de la politique? Que pourrais-je bien dire à tout ces seigneurs, si beaus parleurs et habiles orateurs? Je crois surtout que je les ferais surtout rougir d'embarras!

Elle repoussa sa longue tiniasse, elle avait un grand et beau sourire.

-Poète vraiment? Et quel est l'heureuse Muse qui est honoré de vos vers? Euterpe? Erato? Calioppe? Terpsichore?

Une muse? Bah! Mes poèmes sont pour moi, pour Athènes ou pour le sang...
Mais vous feriez une muse plus que ravissante... Laissez moi vous contempler un instant...

Mmmh.

Non.

Trop de beauté tue l'inspiration. Le seule chose qui m'inspire, c'est le mouvement de l'eau... Ou du vin. Dès que mon verre est fini, j'oublie tout ce que j'ai composé. A moins que vous ne soyiez quelque nouvelle amphitrite... J'aurais peine a composer en vous voyant.

Bah.

La politique, vous disiez?

C'est une affaire de mensonge. Athènes est corrompue par le mensonge. Athènes est endormie sous le poids de lois mal rédigées, mal votées, mal débattues! Athènes est NESVELIE SOUS LE POIDS DE L'IMBECILITE DE QUELQUES HOMMES QUI NE PENSENT QU'A LA GLORIOLE D'UNE FADE RHETORIQUE A L'ECCLESIA, ET NON PAS A VOIR UN JOUR LE SOLEIL SE LEVER SUR UNE ATHENES TRIOMPHANTE!
IL FAUT QUE CELA CESSE! IL FAUT QUE..
Que j'arrete de m'emporter.
Bah.
Ne faites pas de politique... Bientot, l'Ecclesia se tachera de sang. Regardez donc dehors, cette pluie...

Quel goujat! Dire que la beauté tuait l'inspiration! Non ce n'était pas un vrai poète, ou du moins l'image qu'elle se faisais des poètes. Il ne voulait pas composer sur elle? Peu l'importait, elle n'espérait pas tant! Elle répondit fougueuse.

- Et vous faites vous de la politique Zoroastre?

-Vous critiquer le système actuel, mais mon père disais toujours que lorsqu'on était en déssacord avec quelques choses il fallait agir! Que proposer vous pour voir Athènes triomphante comme vous le dites?

-Je crois que l'important est de suivre son coeur, car les dieux ils ont plantés des graines, qui donneront de beaux fruits si nous les honorons et alors les dieux nous récompenserons d'avoir pris soins de ces fruits. Mais si nous entretenons pas cette foi, les fruits pourrisent et leur gout déplaira au dieux qui nous punirons.

-Athènes est la cité d'Athéna... Être à la hauteur de la déesse est difficile, mais il faut le faire pour elle! Elle nous as tout donnée.....

-Pardonner seigneur...je suis trop vive...

-Non ne parlez pas de sang...les dieux du bien nous protège...

Et que savez -vous de mon action?

Son regard se fait aigu; il prononce cela vivement.

Je critique, et j'agis. Sous peu, tout va changer. D'ici une semaine, déjà, beaucoup des problèmes devraient trouver leur solution. Pour moi, l'idée sert l'action comme l'action sert l'idée; j'ai été forgé par le Soleil et par l'Acier.... Comme le soleil, je tourne lentement autour d'une idée pour l'éclairer tout à fait; lorsqu'elle l'est.... Comme l'acier, je tranche.

Et m'appeler Seigneur ici, c'est cracher à la face d'Athènes.
Sa face n'est pas de sable, mais de marbre; les crachats y restent et se voient.

-Je ne sais rien de vous c'est vrai....

Elle était embarassé, elle avait parlé bien vite!

-Comment dois-je vous appeller alors? Maitre? J'ignore votre titre...

-Je ne craches pas sur Athènes! La politesse est bien la première vertu de la cité, entre des citoyens qui se respectent et se disent égales, mais voyez vous moi je suis une femme, de rang inférieur, non pas par choix, mais bien par circonstance. Les dieux ont fait de moi ce qu'ils désiraient, je ne me plains pas. Mais un mot de trop de ma part pourrait me valoir une gifle d'un homme un tant sois peu respctueux des usages et des coutumes. Avec cette explication je crois que vous pouvez me comprendre. Les hommes vous croyez toujours qu'il y a une seule façon de voir les choses...

-Pardonnez moi, les dieux fourchent ma langue. J'irais priée pour que vous puissiez aidez Athènes, si vous désirez tant que ca l'aider.

Oh, une femme qui m'apelle maître... Ca satisfait mon instinct sadique, mais cela n'en reste pas moins bizarre.
Apelle les hommes citoyens, s'ils le sont, sinon, apelle les selon leur qualité...

-Citoyen? Cela va lorsque l'on est citoyen aussi je suppose. Mais pour une femme il faut être plus délicate, plus courtoise. Et quel est votre qualité alors?

Plus tard dans la soirée Tholios demanda à Perséphone qui se retrouver toute seule

Ma chère avez un endroit pour loger?Si vous n'avez rien vous pouvez rester içi.

Elle n'avais effectivement aucun endroit ou loger. L'invitation de l'homme était aimable.

-Euh j'aimerais bien rester...mais j'ai peur d'être incapable de vous payer...

Elle rougit embarrasser de sa situation. Elle ressera son manteau autour de ces épaules, la soirée était si froide...

-Merci beaucoup pour votre offre néanmoins, c'est une belle auberge...

Tholios l'a regarda et dit
Ne soyez pas génée,tout le monde a été dans votre situation je compreds cela.
Je ne peut vous laissez sortir la nuit,bien que les gardes patrouillent la cité n'est pas sur la nuit.

Tholios réfléchit et dit
Je vous propose de rester vivre dans mon auberge et attendant à ce que vous trouvez un logement.Bien sur vous ne payerai rien.
Qu'en pensez vous?

Il blaguait certainement. Si tout les maitres d'auberges garderaient des filles pauvres à ne rien faire, ils iraient rapidement à la faillite. Mais il avait l'air si sérieux. Elle devais trouver un compromis pour ne pas le décevoir. L'offre était tentante, l'établissement lui plaisait.

-Quel est votre nom maitre?

-Votre offre est si généreuse, je déplairait aux dieux de la refuser, mais je suis une simple femme, pas une princesse ou une courtisane, je ne mérite pas de vivres à vos frais.

-Je travaillerais donc pour vous rembouser un peu...non ne dites rien à cela...

-Je serais serveuse...si vous le voulez bien...

Serveuse? Elle qui fut l'épouse d'un homme si riche? Cela était ironique. Mais il fallait travailler pour vivre...telle était le prix de la liberté. Serveuse...elle ne savais pas dans quoi elle s'embarquait.

Ne m'appelle pas maître seul les esclaves le font.

Je me prénomme Tholios.

Puisque tu propose d'être serveuse pour ne pas me faire faillite,j'accepte mais tu sera payé comme cela dès que tu aura assez d'argent tu pourra t'installer.

Cela te convient?

-Bien je crois que c'est un marché acceptable mait...Tholios.

Elle lui fit un beau sourire charmeur.

-Vous êtres très généreux, j'ai toujours cru que les aubergistes étaient autrement.

-J'ai remarquer que votre auberge n'avait de nom? Ou votre nom est-il celui de l'établissement tout simplement?

Ils ne faut pas croire tout ce qu'on vous raconte.Les aubergistes peuvent être généreux.

Vous avez raison le nom de mon auberge c'est mon nom,quand je me suis installé je n'ai pas cherché quelque chose de compliqué donc j'ai prit mon nom.

-On raconte tant de chose qu'il est difficile de savoir qui écouter!

Elle rit un moment.

- Cela doit être un métier plaisant ,rencontrer des voyageurs et attendre leur récit des autres contrées.

-Mais voyager n'est pas toujours amusant! Je l'ai appris à mes dépends...

-Vous devez savoir tant de choses sur tout aussi, que de ragots vous devez attendre! Il faudra m'en raconter!

C'est vrai que c'est plaisant on rencontre plein de gens connu ou pas.On est vite au courant de ce qui se passe dans la rue.Mais je ne vais pas tout vous racontez aujourd'hui.

Tholios se leva et dit

Veuillez me suivre je vais vous montrer votre chambre.

Puis il monta suivit de Perséphone

-Non en effet il est tard, je ne veux pas vous épuisez avec mon bavardage et mes questions.

Elle le suivit. Elle allait avoir une chambre pour elle seule! Excellant! C'était mieux que ces derniers semaines, à dormir un peu partout. Mais elle avait tant voulu revenir à Athènes. Le voyage avait été dur.