Le retour

Bas...

Je n'attise plus rien, Délios. Et je n'ai rien provoqué. La faille existait deja, sinon rien ne se serait produit.

Haut.

Athéniens, le combat doit continuer.
Mais c'est un combat qui a besoin d'adversaires... C'est donc un combat qui ne se fera pas par les armes.
Rangez vos couteaux.
Les armes les plus puissantes que vous ayiez à votre disposition son votre voix pour cirer, et votre main pour voter.
Le combat se fera sur le seul champ de bataille qui soit celui de la civilisation : l'Ecclesia.
Maintenant, que tous ceux qui veulent tirer de ce conflit une possibilité de renouvellement constructif et purifiant... Que ceux là me suivent à l'Ecclesia! Car c'est là bas que vous devrez parler, crier, voter!

Artos est scandalisé par les paroles de zoroastre

Tu me dis d'arreter mais pour l'instant je n'aie rien fait. J'ai juste aidé un peu la garnison en proferant quelques conseils pour evite une emeute!
Serais tu assez fou pour laisser faire ce qui ce passe ?
Il ya une difference entre parlez librement sur l'agora et s'entre tuer. Et bien moi je prefere agir que de laisser ca tellequelle.

Ajax a assisté a toute la scène, pour lui tout le monde avait en parti raison et en partie tort, seul Délios, qui a son grand étonnement, a proféré des paroles sages que tous devraient écouté selon lui. Malgré tout dans la tournure des évènement il est aller voir Artos

Artos je te comprend, moi même j'était porté a agir rapidement au lieux de réfléchir longuement.

Malgré tout tu ne peux utiliser la force en ce moment, les citoyens n'ont encore rien commis d'illégal, ils ont le droit de se crier dessus, surtout avec l'exemple qu'on leurs donnent.

Je te conseille d'intervenir que quand quelqu'un agira contre la loi, ceci reste un conseil, tu es libre de choisir ta voie.

Ce que tu as fais, Artos, j'appelle ca de la menace et un moyen illégal de faire pression. Même si je comprends ta reaction, je ne saurais en aucun cas la cautionner.

Peux etre mais comme je l'ais dis a situations exeptionnelle moyens exeptionnelle. Je ne veux pas d'une emeute dans cette ville. Et tous ceux ci etait pret a tourné a l'emeute quand je suis arrivé.

Puis avec un sourire ironique

Mais si tu le souhaite mon chere zoroastre je peux dire a la garnison de retiré toutes les troupes presentes ici et vous laisser vous entre tuer. Aux moins je serais surqu'il ne restera que les gens sencé apres que tous les autre se soient entre tuer.

Egisthe se dirige Ajax et Artos:

Il faut néanmoins empêcher les gens de s'entre tuer et protéger le grand prêtre de Zeus! Je refuse de laisser couler le sang de nos concitoyens sans réagir!
Je ne rappelerai pas les gardes qui après tout font leur travail.
Et de toute façon le trouble de l'ordre public est assez grave pour faire intervenir les gardes de la cité.

Voila enfin quelqu'un de raisonnable.

Etant donner le nombre de personnes, c'est pour ca que pars mesure de precaution j'ai fais appelle a la garnison pour aider.

A Artos, Egisthe et Ajax.
La garde d'Athènes est bien suffisante; ne confond pas un petit trouble sur l'agora avec une emeute. Il n'y a ni organisation, ni destructions majeures : vous faites tout un plat de ce qu'il ne faut pas.
Le vrai probleme n'est pas là, et la légère echauffourée que vous venez de voir n'est qu'une infime partie du trouble moral qui regne dans Athènes. Et c'est justement d'aggraver ce trouble moral que je te reproche, Artos. En rajoutant la garnison à la garde, non seulement tu fais penser que la Garde est faible et ne fais pas bien son travail, mais en plus tu donnes aux citoyens l'impression qu'Athènes se frappe elle même. Je continue de penser que c'etait une initiative fort malheureuse...
Mais le débat n'est pas là, et nous aurons surement l'occasion d'en reparler. Pour l'instant, je propose que nous nous separions tous : si les tetes d'affiches s'en vont, ceux qui crient en leur nom se calmeront. La tension superficielle est pour l'instant retombée ; mais j'ai bien peur que la rupture soit dorénavant définitivement consommée : Athènes a mis au jour sa propre faiblesse, et cette hétairie du peuple en est la plus crevante preuve.
Actuellement, votre devoir n'est pas de réprimer ces petits conflits locaux à grands renforts de garnison : le travail de la garde sera de se montrer présente, et le travail de la strategie sera de se montrer efficace... A l'éxtérieur.
La situation est grave, je vous prie de ne pas l'aggraver encore plus; et de ce fait, restons en là sur ce sujet.
Laissons Délios apaiser les esprits. Il est actuellement encore tout rayonnant de sa gloire de Grand Pretre; il aura tout pouvoir sur les citoyens en colere. Esperons qu'il puisse faire un léger barrage à la colère populaire... Et esperons que nous parviendrons à contenir les troubles internes jusqu'a résolution de la crise Perse. Sinon, assaillis de l'interieur comme de l'interieur, ce serait une véritable implosion qui s'amorcerait...

De l'exterieur tu voulais dire.

Tu as enfin des paroles sages et resonné zoroastre. Je comprend ou tu veux en venir mais je ne pense pas qu'il faille qualifier cette affrontement de legere echauffourré. Enfin ne discutons pas plus.

Artos se retourne et les soldats comprenant ou il voulait en venir remontèrent en selle pour les cavaliers et repartir a pied pour ceux qui n'avait pas de monture.

Enfin bon maintenant que la garnison est partie je ne vois plus l'interet de rester je pense que la tension a du retombé.

Alcibiade éclate de rire dans la méler. Ainsi il a reussi ! Créer la plus grande mêlér que l'on a jamais vu à Athènes, le scandale ultime! La tempete civil. Ses hétaires personnels, ces gardes du corps ce place autour de lui durant l'émeute.

Il va à l'écart quelques instants, un homme en cape noir le rejoint. Il s'agennouille devant Alcibiadiade.

Seigneur Alcméonide ?

Mon brave Canaos. Tu diras à sa majesté le Grand Roi, qu'Athènes tombera bientot...si ce n'est pas sous mon pouvoir, elle ne pourra certainement pas oppossé une résistance aux Immortels. Tout ce passe désormais comme je l'avais prévu...

D'une facon ou d'une autre...cette cité sera...à moi!

Et pour lui même...."meme bien plus, le siège du Roi des Rois ne saurait m'échapper ,un jour..."
Alcibiade a perdu la tete, la megalomanie l'a désormais envahi. Mais tous ces talents sont restés intacts.

Il réajuste sa coiffure. Il fallait toujours qu'il reste beau malgré la mélèr.

Il reviens devient la foule.

Le chaos nous envahis désormais. La Boulé a failli, elle nous cache la vériter mais la crise est imminente!

Le petit village au large des cotes, fut rasée par des commandos Perses!

Et voila que nous Athéniens, voudrions résister à ces barbares? Avec ce désordre! Qui commande ici? Le savez vous?

Chacun donne des ordres, prétendant vous diriger sous des titres de magistratures dont la plupart n'assume pas les responsabilité!

Moi j'ai été franc avec vous! Je désire la charge d'Archonte Éponyme avec des pouvoirs comme Solon l'a eu jadis. Ainsi avec l'aide du peuple je pourrais rétablir l'Ordre, l'harmonie, la prospérité.

Nous pourrons démasquer les émissaires de la Perses caché permis nous, des hommes comme Zoroastres qui insulte nos dieux, nos héros et nos ancetres. Avec de la determination nous pourrons résister à la Perse meme, mais pour cela il faut s'organiser.

Ca chaos est l'échec de la Démocratie que nous avons fondée! Pourquoi parceque personnes ne vit totalement la démocratie, personne n'a de grand idéaux, voila ce que je parlais précédément, vivre la démocratie, nous devons renouer avec ces bases, seule la direction divine d'Athéna pourra nous aider et les hommes déterminer.

Certains d'entres vous l'ont compris, d'autres non! Et c'est à ceux la que je m'adresse. Vous dites que c'est un crime de venir pour moi ici demander une élection à l'Archontat? Mais pourquoi? Nous sommes à l'Agora un lieu public de politique, j'ai suggerer une idée pour renverser la situation, sous la suggestion de Ptolémée, de la Boulé meme.

Et l'on dit que je suis un criminel? Est-ce un crime de postuler à une magistrature, et de le faire courageusement devant le peuple? Allons réflechissez, je ne force personne à voter pour moi, et surtout ne recourons pas à la violence. Mais décidons tous ensemble à voix égale.
Laissons la Démocratie s'exprimer.

Mais je vous en supplie.... (Il laisse couler des larmes) Ne vous battez pas entre vous....vous mes frères, mes amis, le laissons pas la violence dictez nos actes entre nous. Et je vous en prie aidez moi à guider et Athènes!

Je ne vous décevrai pas Athéniens ! Solon le sage nous avais t'il décu? Nous savons tous qu'un homme déterminer avec la faveur d'Athéna peut donner à notre cité la vigueur que nous le voulons, la prospértité et le pain.

Je ne suis pas un homme parfait, mais j'ai toujours précher la liberté, la tolérence, le respect, l'amour de la vie, et des qualités Athéniennes, le courage, la fierté, la détermination, l'honneteté.

Je suis aller en pélerinage et j'ai encore appris et j'ai corriger certains défault, voila une attitude louable, j'ai fait cela pour vous ,pour les Athéniens.

Car j'ai toujours rever à une Athènes resplendisante et prospère! J'ai toujours voulu remercier mes concitoyens d'avoir fait de moi ce que je suis! Et je veux vous rendre cela au centuple!

Je suis pret à prendre le titre d'Archonte Éponyme, et avec l'aide de la Boulé de la Stratégie, des pretres, de vous, de vous tous,

J'ai toujours été a votre écoute, combien de fois m'avez vous vu au marché à m'occuper des enfants, au gymnastes à aider vos fils a devenir fort, au temple à honorer nos pretres, a la taverne a boire avec vous, e campagne a dormir avec mes soldats sous le meme tente. La fraternité nous unis!

Aujourdhui faisons entendre notre voix jusqu'a la cour du Grand Roi, en démontrant qu'Athènes est une grande cité!

Jadis quand Tsartias et Hellos marcherent vers Athènes, je me souviens d'avoir été à leur rencontre, alors adolescant à l'époque, jeune et stupide, mais une énergie m'animait, celle de reprensenter Athènes.

Alors Hellos me demanda, rends toi Athéniens, vous etes fichu, mon armée à 10 000 lances de plus que la votre, vous n'avez pas de mur, et je peux te trancher la gorge de ma lame. Dis a ton Archonte Eponyme de venir s'agenouiller devant mon roi et peut-etre je considérais votre redition.

Alors je lui ai repondu, apres avoir été figer par la peur, car j'etais seul, jeune mais j'ai pensé à nos ancetres et leur conduite vertueuse, et j'ai repondu : Jamais aucun Archonte Éponyme d'Athènes ne s'aggenouillera devant ton Roi! Maintenant rend nous nos prissonier et fait demi tour, car les dieux eux meme t'empecherons de violer notre cité.

Il a éclater de colere, mais la fierté des Athéniens qui brillait dans mes yeux lui a montrer que effectivement les dieux nous protégaient.

Et a chaque fois que je me suis présenter devant Tsartias le Roi félon, par la suite, il disais, "je reconnais la bien la fierté des Athéniens!"

Et lorsqu'il vint lui meme à Athènes, pour nous proposer une alliance et par la meme occasion de priver de leur liberté les peuples de l'Attique, il m'offrit de l'or pour que je vous trahisse. Et eut vite la surprise de voir un NON vigoureux, et votre bras armée lui ont fait ravaler son orgueil.

Voila des attitudes Athéniens! Voila ce que Athéniens doivent faire! Avoir de qualités et de la solidarité! Rappellons nous nos exploits, en quelques années nous arméerent navires, troupes, contruisirent murs et routes, nous établirent des lois justes pour tous.

Continuons le travail accompli que j'ai débuter le jour ou j'ai envoyer Hellos aux corbeaux, ce jour la , j'etais un simple citoyen certes, mais le fait de me savoir Athénien, de me savoir comme vous, m'a donner le courage et l'energie de représenter les miens.

Voyer le pouvoir que donne le fait d'etre Athénien, meme humble, à cause de notre démocratie et de notre sang, nous savons que nous sommes solidaires et que nous nous soutenons. Et surtout que nous donnons le meilleurs de notre cité.

Je pourrais vous citer d'autres exemples aussi contre les Royalistes. Mais voila vous me connaissez je crois.

Oh certes j'ai été critiquer, pour mes amours, mes fresques de jeunesses, ma fortune, mes erreurs ,mais n'avons nous pas tout été jeune? Grace a tout cela j'ai reussi à apprendre de vous et maintenant je me présente devant vous.

Et je me ferais pas celui qui veut vous convaincre sur le dos de mes adversaires, ceux ci je le respectent, ce sont mes freres. Quand Themistocle est mort, il voulais me tuer certes, mais c'est moi qui ait payé le passeur des deux oboles sur ces yeux, pourquoi? Parceque c'était mon frere de sang, et je le respectait pour etre Athénien.

Je ne veux pas devenir Archonte Éponyme car j'ai critiquer mes adversaires, mais bien par mes seuls actes et exploits. Et en cela je vous laisse juger ma sincérité.

Que dites vous? Suis-je digne d'etre votre Archonte Éponyme? D'etre la voix du peuple et ensemble que nous honorions les glorieux exploits de nos pères?

Archi qui est venu dès qu'il a appris que la tension montait dit

Je reconnais que tu as fait de grande chose pour cette cité.Mais là, je ne t'approuve pas.

Tu critiques nos magistrats, bien que je le reconnais en tant qu'Archonte roi je n'ai pas été un exemple. Alors ainsi on est pas capable d'assumer nos responsabilités. Tu crois quoi? Quand tu étais archonte tu étais le meilleur que tu as fait trois fois plus que les autres.
Tous les archontes ont assumé leurs responsabilités même si elles sont minimum. Si ce que je dis est faux dis moi un nom.

De plus la démocratie fonctionne par un tirage au sort et des élections.
Ce que tu demande là c'est de crier notre approbation ici. Même si on est sur un lieu politique et que Solon l'a fait ce n'est plus comme ça que cela se passe.
Si tu voulais être à l'archontat il fallait se présenter comme moi et les autres à ce poste.

Et je rajoute que tu reviens et tu nous dit ses paroles qui je l'avoue me font rêver. Mais qui nous dit que tu as changé, que tu veux vraiment faire ce que tu dis. Ta popularité t'es peut être montée à la tête.
Prouvent nous que tu es ce que tu dis.

Et enfin je dis au peuple d'Athènes afin de montrer que cette homme n'est pas exceptionnel que moi, quelque soit la fonction que l'on m'aura attribué, je travaillerai de manière à relancer notre politique et à renforcer la démocratie.

Maintenant je m'en vais et je vous attends tous à l'ecclesia.

Au moment de partir il rajoute

Mais je tiens à dire aussi au peuple de ce calmer ceci ne vaut pas le coup de se faire mal. J'ai trop de travaille pour l'instant pour soigner des petites blessures.

La foule était au sommet de sa colère, et sur le point de commencer à incendier physiquement l'Agora! (donc avec des étincelles et des flammes! ) Mais à ce moment, dans un grand fracas, des Troupes militaires avec à leur tête Artos font leur entrée dans l'Agora. Cela fait l'effet d'une douche froide... Immédiatement, un silence de plomb fait son apparition... Ainsi la populace est bien plus apte à écouter les sages paroles d'Orateurs devenus quelque peu plus résonnables, tel Délios et Zoroastre.

Néanmoins, un sentiment d'impuissance mêlé à une haine farouche se lit dans de nombreux regards... Menacer d'utiliser la propre armée d'Athènes contre leurs propres frères athéniens a eu le mérite de calmer la foule en apparence... Mais c'était probablement une action à proscrire... Car cela n'a fait que de renforcer et de consommer pour de bon la déchirure qui s'est établie à Athènes.

Les nombreux groupes de partisans fulminent, mais à cause de l'Armée, ne disent rien... Sur le score phénoménal des 5000 personnes présentes sur l'Agora à ce moment, un bon millier de citoyens a décidé d'abandonner la partie... A charge de revanche hélas, amenant chez eux les germes d'une discorde qui a été artificiellement stoppée. Ce qui ne présage rien de bon, car elle peut reprendre n'importe ou, et surtout n'importe quand...

Les citoyens lucides se rendent compte que cela aurait été une erreur de s'entre-tuer. Ils remercient en leur for intérieur les paroles salvatrices du Grand Prêtre de Zeus Délios. Mais malgré cela, de nombreux citoyens ne sont hélas pas aussi lucides: au contraire, il sont beaucoup plus impulsifs et réagissent de manière encore plus imprévisible avec l'effet de la foule.

La clameur qui s'était arrêtée avec l'arrivée d'Artos , s'emplifie cependant à nouveau lorsque celui-ci annonce son départ, mais encore plus lorsqu'Alcibiade s'adresse à nouveau à la populace. A nouveaux, ses opposants se font entendre:

- Regardez Alcibiade, ce lâche qui se fait protéger par des gardes du corps! En plus qui rit de ce qu'il a déclenché!

- C'est un hypocrite! Regardez comme il essaie de nous insurger contre les Perses pour servir son intérêt!

- Oui, il tente désespérément de détourner notre attention sur ce qu'il se passe à l'extérieur!

- Et cela pour éviter qu'on remarque que c'est LUI le COUPABLE du désordre qui règne désormais dans notre Cité! LUI!

- Quel prétentieux! Il dit qu'il est le seul à comprendre la démocratie!

- En plus il revient avec son souhait d'acclamation populaire!

- Non mais il n'a rien compris celui-là! Faut-il le lui montrer de la manière forte!?

- Nous allons le lui montrer! A bas Alcibiade!

- Non nous ne pourrons pas! N'avez-vous pas remarqué?! Ce traitre est de mèche avec les militaires! Vendu!

- Voyez-vous ça?! Il a fait appel aux militaires pour protéger son élection par acclamation populaire!!! C'est inadmissible! Ainsi seuls ses partisans pourront avoir raison!

- Pour preuve! Regardez, maintenant qu'il pense avoir le soutient de l'Armée, il est sûr de pouvoir être élu de manière aussi ignominieuse!

- Trahison! Et après on appelle ça la démocratie!? A bas l'armée aussi!

Le désordre est à nouveau peu à peu en train de s'installer... On remarque d'ailleurs que cette fois, les partisans d'Alcibiade on décidé de se taire, voyant que cela ne servirait pas leurs intérêts de continuer à répondre à semer le trouble... Du moins par pour l'instant!

Mais les plus malins auront remarqué que les aristocrates à tendance royaliste se sont dispersé dans la foule, tant parmis les partisans que les opposants, et tentent d'emplifier les troubles en semant la zizanie, et en provocant les gens...

Les orateurs semblent peu à peu désespérer, et ne savent plus quoi faire...

Voyant les troubles reprendre Artos decide de ne plus intervenir et de les laisser faire. Il pense en son fort interieur:

*Qu'il s'entre tue je n'interviendrais plus.*

Zoroastre monte sur le podium, une fos de plus. Sa voix est tou d'un coup calme et mesurée, presque douces.

Calmez-vous.

Athéniens!
Alcibiade Alcmeonides n'a pas été le seul à voyager pendant cette année de léthargie qui a frappé Athènes. Moi aussi, j'ai quitte notre cité un moment... J'ai voyagé loin, vers l'est.
Au hasard de mes pas, j'ai rencontré un homme; il est là bas considéré comme un prophète, comme une surhomme. Il a élu domicile dans une groote, et, tous les matins, des milliers d'adorateurs viennent s'agenouiller au pied de la colline dans laquelle est creusée sa maigre habitations.
Alors, il sort, et s'incline à son tour. Et les fidèles se dispersent.
J'ai parlé avec cet homme; il se nomme Zarathoustra. Il m'a appris que mon nom a la même racine que le sien... Cela m'a frappé, et je l'ai écouté.
Il m'a beaucoup parlé du bien, du mal. Il m'a beaucoup parlé de l'espoir qu'il mettait dans les hommes.
Il m'a beaucoup parlé d'un Dieu qui lui avait confié la mission de veiller sur ses freres; il m'a parlé de la sagesse qui doit être notre but ultime. Il m'a parlé de la flamme qui ne devait jamais s'éteindre.
Tout cela m'a frappé.
J'en ai tiré quelque lecons, et je compte vien les appliquer ici.
J'ai compris que la mission des citoyens qui font vivre Athènes est de veiller sur leur freres. Croyez moi, mon action sera vite remarquée. Je ferai tout pour empecher qu'Athènes se perde.... Ces derniers mots sont prononcés tres bas...

Hj:

Vive les boulettes. Surtout quand on est enfoncé par les MJ's. Sinon l'armé s'est retiré de l'agora il n'y a plus que les gardes.

HJ: Ainsi parlait Zarathoustra! J'en ai entendu des vertes et des pas mures , mais celle la! MDR

HJ: C'est Friedrich qui m'a inspiré, du parquet ou il a négligemment été balancé ^^

EJ:


Zoroastre observe en silence. Il lâche seulement quelques mots :

Athéniens!
N'oubliez pas que des élections ont court maintenant... Le vote, même s'il suit des voies administratives, est une expression de votre volonté. Ne l'oubliez pas, et pensez à ceux qui se sont présenté à l'archontat cette année... Je vois en eux plus de volonté à servir Athènes qu'en celui qui en bafoue les institutions.

Les opposants à Alcibiade semblent donc se calmer, voyant que la raison va finalement l'emporter sur la proposition inadmissible d'Alcibiade... Ils décident donc d'aller voter à l'Ecclesia plutôt que de continuer à se disputer sur l'Agora... Ainsi la majorité de la foule décide de se disperser, évitant les quartiers ou des émeutiers en ont profité pour semer un peu le désordre avant que la garde n'intervienne.

Mais malgré cela, il reste de nombreux mécontents, parmis les aristocrates royalistes qui se rendent compte qu'ils n'ont pas réussi à déclencher une émeute générale. Ces derniers pensent néanmoins que le problème ressurgira à un autre moment plus procice pour eux. Mais surtout parmis les partisans d'Alcibiade:

- Démaguogues! Vous avez peur que la Démocratie l'emporte ici même et élise sur le champ Alcibiade!

- Traîtres à la démocratie! Alcibiade avait raison! Cette cité est en train de s'éloigner de sa vocation première depuis l'avènement de notre démocratie!

- Vous n'avez pas le droit d'empêcher le peuple de s'exprimer! Que l'on procède tout de suite à cette élection ici! Ainsi le peuple aura parlé, et l'on saura si Alcibiade doit être élu Archonte éponyme, ou s'il doit être jugé pour ses actes!

- Oui, c'est la proposition la plus juste!

- Sinon, on trouvera un autre moyen pour faire respecter notre liberté démocratique!

- OUI, par Athéna!

Zoroastre inspire un grand coup. Puis, son regard se fixe et sa voix sort en un filet profond et grave.... Un peu comme Barbara, si vous voyez. XD

Athéniens!
Nous sommes ici en face d'un probleme grave.
Au cours de son histoire, Athènes a traversé de nombreuses crises. Depuis son ère sombre, théâtre de disputes sans merci entre petits groupes ou petits roitelets, à notre glorieuse démocratie, en passant par la plus infâme des tyrannies, je ne crois pas me tromper en affirmant qu'elle est la cité la plus riche, politiquement et humainement, de tout le monde connu.
Nous sommes une cité, une cité prospère au milieu d'un pays perpétuellement en guerre. Nos voisins sont pour la plupart nos rivaux; non loin de nous s'étend l'ombre de cités puissantes et guérrières, telles que la puissante Sparte...
Aujourd'hui, il s'étend au dessus de nous la promesse de ténèbres encore plus grands : les perses, menés par leur empereur Darius, ce peuple de barbarie, d'inculture, de folie et de tyrannie nous menace. Ils ont déjà plus que certainement reduit à néant la Thrace, une contrée puissante...
Bien que leurs intentions ne soient pas des plus claires, il est évident qu'ils ne s'en tiendront pas là. Que ce soit dans un ans, dans dix ans, ou même dans six mois, les Perses bougeront à nouveau, et continueront leur marche obscurantiste et soumissive : contre nous, cette fois.
Et aujourd'hui, ils sont à nos portes.
Tous ici savez quelle est la situation. J'ai toujours prôné la confiance totale dans les citoyens d'Athènes. Pourquoi? Parce qu'une cité n'est pas différenciable de ceux qui la composent. Une cité n'est pas un mur, dans lequel s'érigent des monuments, aussi glorieux soient-ils; une cité n'est pas un mur de lances parfaitement ordonnées ou le bois lisse et brillant d'une flotte somptueuse; une citée n'est pas même des collines au flancs inondés de vergers luxuriants, d'olives fraiches et de figues sucrées, ni un marché coloré, bariolé des épices les plus rares, animés des cris des marchands les plus prospères; une cité, quelle que soit sa richesse, quelle que soit sa puissance militaire, quel que soit l'etat de ses cultures, une cité est un ensemble d'habitants; une cité est composée de mains qui se lèvent dans une même but; de mots qui, tous différents, se fondent et forment une seule et même note; une cité est une lyre dont chaque citoyen est une corde.
Savez vous quel nom nous avons donné à cela?
La démocratie.
La démocratie n'est pas seulement une idée : ce n'est pas seulement le gouvernement Du Peuple, Par le Peuple et Pour le Peuple.
La démocratie, c'est de voir, en vous levant le matin, les yeux encore embués des splendeurs du sommeil, les splendeurs plus grandes encore d'une ville qui est la votre : d'une ville que vos voix ont construit et que vos mains ont bâti.
La démocratie, c'est de savoir, en vous arretant de travailler alors que le soleil est à son zénith, afin de déjeuner d'une figue, d'un poisson bien grillé et d'une outre de vin chaud et sucré, que toujours vous aurez à votre disposition ces bonnes choses que vous goûtez; et que si elles sont maintenant entre vos mains, c'est parce que vous avez élevé votre voix, et que vous avez dit votre pensée.
La démocratie, c'est de savoir, alors que vous revenez de votre travail, et que le soleil se couche, laissant peu à peu la nuit étaler son mince filet de douceur et de calme doux-amer, alors que votre dos est un peu endolori, que vos mains sont un peu calleuses ou que vos pieds se font un peu plus lourds, que ces pieds, ces mains et ce dos sont supportés, non seulement par votre voix, mais par la voix de milliers d'autres qui, comme vous, oeuvrent pour Athènes.
La démocratie est une Voix. Elle est la Voix d'un peuple qui a souffert, elle est la voix de ses enfants. Elle est la voix d'un peuple éclairé qui SAIT qu'il a droit au meilleur pour lui même et pour ses enfants.
La démocratie est une Voix commune; la démocratie est la voix de CHACUN des citoyens.
Elle est l'assemblage de toutes ces voix... Mais la Voix a une nature sauvage. Elle n'est pas toujours prête à s'accorder avec les autres.
Alors, qu'a fait Athènes?
Avec l'aide des Dieux, qui ont jeté leurs regards bienveillants sur notre cité, afin d'en faire la matrice d'une idée, afin de la mettre en gésine d'une révolution intellectuelle, avec l'aide des Dieux Athènes a créé ses institutions.
Il y a, bien sûr, la glorieuse Ecclesia, la sage Boulê et la juste Héliée.
Mais ce n'est pas tout.
Il y a aussi ces institutions fondamentales qu'Athènes a choisi pour être le socle de sa gloire, le ventre ou germera les graines fertiles de sa grandeur, le sillon dans laquelle elle a derversé les grains de son avenir : ces institutions fondamentales...
C'est ELLES que je veux défendre aujourd'hui.
Alcibiade Alcmeonides vous a exhorté à l'élire Archonte Eponyme, ici, sur l'agora. Et, pour justifier son acte, il en a appelé à la démocratie.
Mais ce qu'il n'a pas dit, ou pas compris, c'est que cet acte qui, selon lui, est l'expression même de la démocratie Athénienne, est au contraire en totale contradiction avec les bases qu'elle a instauré...
En proposant cela, il sape totalement ces institutions fondamentales que j'ai évoqué : c'est comme couper les jambes d'un coureur, les bras d'un lutteur ou les yeux d'un prê... Euh, la langue d'un orateur.
En proposant cela, il fait entrer le ver dans le fuit glorieux d'Athènes ; décider cela, c'est décider la fin d'Athènes.
Car la base d'Athènes est de canaliser la voix de ses habitants à travers des institutions, des ELECTIONS, qui, patronnées par les Dieux, ont lieu chaque année.
Ainsi, j'accuse, ici, devant vous, sur l'Agora du peuple, j'accuse Alcibiade Alcmeonides d'avoir trahi l'esprit de la démocratie Athénienne, et de ne l'utiliser que comme un manteau pour se prémunir des attaques et pour satisfaire ses ambitions personelles; je l'accuse d'invoquer en vain le nom des dieux dans le même but.
Mais là n'est pas la question.
Au delà des minables intentions de l'homme, qui n'est digne que d'être ignoré, c'est à vous, Athéniens, que je m'adresse.
Allez vous détruire l'oeuvre de votre vie? Allez vous détruire la plus grande oeuvre de tous les temps, celle qui restera dans les mémoires de tous les hommes, dont on parlera encore, que sais-je, dans 2500 ans peut-être?
Allez vous détruire l'oeuvre de milliers de voix, de milliers de mains, et de milliers de volontés?
J'ai entendu tout à l'heure quelqu'un dire "il ne s'agit QUE de le nommer archonte éponyme"!
Mais ne s'agirait il que de ne le nommer balayeur de statues, directeur du marché ou même de lui accorder une quelconque médaille insignifiante, ce serait du pareil au même!
C'est L'ACTE lui même qui est important, c'est l'ACTE qui sape les fondations d'Athènes dans leurs plus tendres chairs! C'est l'ACTE qui tranche ce qui n'est encore que les tendrons d'un systeme appelé à devenir le plus grand de tout les temps!
C'est à CELA que je vous invite à méditer.
Vous pourrez élire Alcibiade selon les règles établies par les institutions fondamentales d'Athènes, quand vous le voudrez. Elisez-le premier stratege! Rien ne vous en empeche. Je serai le premier à le reconnaitre s'il le devient.
Mais si jamais cette nomination par acclamation a lieu...
Je serai le premier à considérer que la démocratie Athénienne est tombée. Je serai le premier à considérer que vous l'avez tuée. Et je serai le premier à quitter sur le champ cette terre ainsi brulée alors qu'elle devait etre celle qui accueillerait la moisson d'une ère nouvelle.


HJ: Ouch... Pardonnez les quelques fautes, quand j'ecris autant, j'en fais souvent Meme si j'en ai corrigé la plupart.

Délios relève la tête en signe de défi et de fierté face aux derniers citoyens présents sur l'agora, les plus agités. Piqué au vif, il lance

Démagogue ? Traître à la démocratie ?

Que celui qui ose m'accuser de telles choses ait le courage de s'avancer et qu'il se révêle à la vue du peuple et des Dieux ! Moi qui suis le Grand Prêtre de Zeus et un homme à la réputation pure et sans tâche, je ne permettrais pas qu'on remette en doute mon intégrité ni ma foi !
Je suis Délios Philaide et le peuple me connaît, retournez dans vos demeures ou craignez la colère des Dieux et des Hommes ! Je suis honnête et honnorable, je n'ai jamais profité de l'état ni des citoyens et j'ai toujours servi les Dieux et le peuple. Je ne cherche ni le pouvoir ni la richesse, juste la Justice et la Grandeur d'Athènes. Qui osera me contredire ?
Ceux qui resteront là, à fomenter des troubles contre Athènes seront les seuls traîtres. Vous voulez que les choses changent alors changez les mais en accéptant les règles et à l'avenir, réflechissez avant d'encourrir le couroux des prêtres !

Le néocore de Délios regarde la foule et murmure quelques mots à Délios

Je me retire au Temple, non sans connaître à présent les coeurs de chacun d'entre vous. Je sais quels démons vous agitent, qu'ils se cachent sous les traîts d'orateurs à la langue fertile ou d'agent richements vétus cachés dans le peuple ... Les vrais athéniens sauront respecter les règles que le peuple s'est fixé.

Et Délios se retire du podium, suivi de ses prêtres et de ses gardes du corps

Ptolémée, qui a près avoir entendu toutes les ignominies d'Alcibiade, avait préféré se taire, suivit le fil des événements en écoutant simplement... A quoi cela aurait-il servi de mettre de l'eau au moulin de personnes conformistes, qui n'attendent qu'une occasion pour suivre la bétise générale de la multitude? A rien... Néanmoins Ptolémée ne peut s'empêcher d'admirer la façon dont le nouveau grand Prêtre de Zeus, son ami Délios à qui il voue le plus profond respect, a utilisé la parole comme une épée, une épée de sagesse qui n'avait pas pour but de faire du mal, oh non! Mais bien une épée qui détruisait justement ce mal latent! Ensuite, lors du dernier discours de Zoroastre, Ptolémée ne peut s'empêcher d'avoir les yeux en larmes et de s'écrier:

VIVE DELIOS! VIVE ZOROASTRE!

Vous qui cherchez les défenseurs de la démocratie, NOTRE DEMOCRATIE, ne cherchez pas plus loin: vous les avez DEVANT VOUS! OUI! Eux-seuls ont pu vous prouver que , contrairement à ce qu'affirmait le félon Alcibiade qui fut à un moment mon ami, qu'ils étaient des gens honnêtes, pieux et droits, qui ne recherchaient pas à assouvir leurs ambitions mégalomanes comme Alcibiade, mais simplement à vous protéger, à NOUS protéger, notre bien général et commun, notre démocratie!

Alors maintenant, citoyens d'Athènes, vous l'aurez compris, vous devrez définir votre destin pour les années qui suivront. MAINTENANT, et EN CE LIEU!

Suivez les sages paroles de Délios et de Zoroastre, et sauver notre démocratie contre le danger qui la menace actuellement! En la sauvant, vous vous sauvrez vous-même! Maintenant, et parce que notre démocratie pousse la liberté jusqu'à son extrêmité la plus absurde, nous vous offrons la possibilité de choisir votre destin:

Choisirez-vous la voie de la Raison, que mes amis et moi vous proposons, ou choisirez vous celle de l'Inconscience, qu'Alcibiade vous expose?! Dans la première, vous continuerez à "utiliser vos voix pour construire notre Cité, ainsi que vos mains pour la bâtir"! Cette citation de Zoroastre mériterait d'être le nouveau Dicton de notre Démocratie Athénienne!

OU sinon, avec la deuxième solution, vous élirez ici même Alcibiade, par acclamation populaire, ce qui créerait un dangereux précédant en soi, mais pire encore, qui sonnerait le glas de notre démocratie. Alors si vous suivez cette voie, en choisissant délibérément de vous aliéner votre liberté, au profit d'un homme à l'ambition et à la mégalomanie telle que je n'osais même pas la lui imaginer, et bien que ce soit VOTRE choix.

OUI, je dis bien VOTRE choix, car ce ne sera PAS LE MIEN! Car comme Zoroastre, alors je considérerai que notre démocratie aura déchu, et qu'elle sera remplacée par un régime dont la manipulation autocratique et la naiveté populaire seront les nouveaux souverains. Démocrate comme je le suis, j'estimera que ma cité aura été pervertie. Que tout ce que j'aurai fait pour elle durant mes plus belles années n'aura servit à rien, et sera confiné au NEANT. Et comme Zoroastre, je vous laisserais au nouveau dessein que vous aurez choisi VOUS-MEMES! Oui, je le clame haut et fort, j'abandonnerais cette Cité que je chéri comme la prunelle de mes yeux, en m'accompagnant des personnes lucides et vertueuses qui croient encore en toutes les valeurs que nous prônons. Nous quitterions sur le champ cette Mère qui aurait été coupable de la pire des trahisons, car c'est comme si elle nous avait renié. Comme si elle avait violé un Contrat Sacré devant les dieux! Athènes ne serait pour moi la cité que vous voulez donner à Alcibiade. Athènes ne serait plus qu'un souvenir du passé... Nous partirions ailleurs, à un endroit ou notre démocratie pourrait renaître de ses cendres, tel le Phénix.

Ptolémée, faisant une petite pause pour laisser à la foule le temps de mesurer la portée de ses paroles, et de se remettre de cette harangue mélodramatique... Finit solennelement:

Mes frères, ou du moins ceux qui souhaitent encore l'être, c'est l'ultime fois que je vous en exhorte: restez lucides, et écoutez mes paroles, ainsi que celles encore plus sages de Délios et de Zoroastre.

Maintenant, je vous laisse décider en votre âme et conscience du sort d'Athènes. Que les dieux éclairent votre choix.

Et Ptolémée descend du podium, décidant de suivre Délios pour aller prier le Grand Zeus...

ouops